Un mouvement anti-gouvernemental prévoit de nouvelles manifestations en Guinée après que ses dirigeants ont déclaré qu’au moins sept personnes avaient été tuées et 32 blessées lors des manifestations dans la capitale, Conakry, et dans d’autres villes.
La police anti-émeute aurait réprimé les manifestants qui jetaient des pierres tout en brûlant des pneus mercredi lors de la dernière d’une série de manifestations contre le gouvernement militaire, qui a pris le pouvoir en 2021.
Selon les médias locaux, des manifestations à petite échelle ont également eu lieu à Nzerekore, une ville du sud-est, et dans la ville centrale de Dabola.
Les partis d’opposition et les groupes de la société civile ont déclaré dans un communiqué conjoint qu’au moins sept personnes avaient été abattues et 32 autres avaient été blessées par balles.
Ils ont déclaré que malgré que 56 arrestations avaient été signalées, une deuxième journée de manifestations pacifiques se déroulerait comme prévu ce jeudi.
Pour le moment, le gouvernement de transition dirigé par Mamady Doumbouya n’a pas encore répondu donné sa version.
Il y a eu plusieurs manifestations en Guinée depuis que l’armée a pris le pouvoir, dont certaines sont devenues meurtrières après des affrontements avec des forces de sécurité.
Comme dans de nombreux pays en Afrique de l’Ouest, ce sont des militaires qui sont à la tête de la Guinée depuis leur prise du pouvoir à la suite d’un coup d’État en septembre 2021. Ils traînent les pieds sur les promesses d’élections.
Les autorités guinéennes ont proposé une transition de deux ans vers la démocratie en octobre, contre un calendrier de trois ans précédemment rejeté par le bloc politique et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Tu partiras comme t’es venu , juste une question de temps, ton tour n’est pas loin..