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« Les coups d’Etat militaires en Afrique », vraiment « symptômes de l’échec du néo-colonialisme » comme le soutient l’activiste Fovi Katakou ?

L’activiste togolais Fovi Katakou est connu pour sa position sentencieuse, tranchée. Selon lui, « Les coups d’Etat militaires en Afrique » sont « symptômes de l’échec du néo-colonialisme ». Un avis qui ne va pas manquer de soulever des polémiques.

« LES COUPS D’ÉTAT MILITAIRES EN AFRIQUE, SYMPTÔMES DE L’ÉCHEC DU NÉO-COLONIALISME

Le néo-colonialisme français en Afrique est en voie de disparition.

Partout en Afrique, dans les rues, c’est clair pour tout citoyen africain que les maux qui minent leur pays, viennent de la volonté manifeste des dirigeants politiques français de se servir de nos ressources pour jouir de leur fantasme à travers des présidents marionnettes qu’ils nous imposent par force.

Tous les efforts de la population pour améliorer leur condition de vie à travers les méthodes conventionnelles de lutte subissent, la répression sauvage des présidents nègres de maison. 

Les élections qui devraient être un moyen pour le peuple et les groupes politiques de changer leur dirigeant et d’accéder au pouvoir.

Elles sont devenues un outil pour les présidents favorables à la France de se dire que leur pays est démocratique.

Les règles fixées ensemble pour encadrer la vie de tout Homme dans les pays, subissent de modification à chaque fois où le temps arrive au président nègre de maison de quitter le pouvoir.

Le système néocolonial avec ces présidents nègres de maison ont détruit  tous les mécanismes pour accéder au pouvoir dans la paix  à travers les tueries, les arrestations, les tortures, propagande de dénigrement des leaders pro-démocratie.

Ce système a travaillé à faire des cadres sociaux de socialisation leur outil subtil de détournement des jeunes, du peuple de l’engagement politique.

Aujourd’hui, le peuple africain martyrisé psychologiquement par la violence et l’accaparement de richesse par le clan des nègres de maison, est dans une posture d’attente d’un libérateur.

Les soldats devant les feux des terroristes, se rendent compte que la lutte contre le terrorisme est devenue un jeu de business et du contrôle du pouvoir.

Et qu’ils sont devenus des objets humains qu’on sacrifie pour entretenir le terrorisme en Afrique.

Les présidents nègres de maison à travers leur volonté aveugle de se maintenir au pouvoir et de préserver les intérêts de la France, ont malheureusement créé un climat socio-politico-économique favorable à toute forme de coup d’Etat militaire.

Dans beaucoup de pays où la voix de la société civile est réduite au silence par diverses formes de restriction et que les partis politiques sont attaqués de toute sorte ; les militaires ont beaucoup d’arguments pour constituer le narratif d’un coup d’Etat.

Et ils vont avoir automatiquement le soutien du peuple martyrisé.

Quand on ignore la voix des groupes de pression.

Quand on détruit tous les mécanismes du contre-pouvoir.

Et qu’on joue le dieu tout puissant qui détient le souffle de vie des hommes et femmes qui vivent sur un territoire donné. Et qu’on mène une vie de seigneur avec les étrangers et surtout les représentants de la puissance coloniale.

Et que les frères et sœurs sont surexploités dans les structures économiques tenues par les étrangers. Et que des gens ont le sentiment d’être des néo-esclaves dans le champ de coton.

Tout militaire qui va se lever pour faire un coup d’Etat aura le soutien automatique du peuple martyrisé.

Et le soutien du coup d’Etat va se manifester par l’attaque des biens de ceux  que le peuple va considérer comme étant en connivence avec le régime déchu.

Ce soutien va se traduire aussi par l’attaque des symboles du maître néocolonial.

Toute manœuvre visant à déloger par force les militaires sauveurs de la maltraitance du régime nègre de maison, verra le peuple sur son chemin.

Le terrorisme et les coups d’Etat militaire sont simplement les symptômes de l’échec des structures et institutions qui encadrent la vie des hommes et femmes dans un territoire donné.

Il est urgent que nous repensions à notre système d’organisation sociale pour la paix et la sécurité de tous.

Aujourd’hui il est très urgent que nous mettions fin à tout régime qui fait plus de 10 ans au pouvoir en Afrique.

Et nous devons travailler à restaurer le système électoral dans tous les pays africains. Le peuple doit avoir son pouvoir de changer tout dirigeant par la voie pacifique à travers des élections où la voix de chaque homme, femme doit compter.

Nous sommes une génération de résultats positifs.

La victoire est la nôtre maintenant ».

Fovi katakou (b-a-b-a, RAL)

Nature-Homme-Société

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Tonhonon
Tonhonon
July 31, 2023 11:18 am

Voilà un autre qui ne réfléchit par en profondeur et qui voit le mal de l’Afrique ailleurs.
Quant ton maire laisse les gens prendre l’eau dans sa commune alors qu’il se vante de dégager du surplus budgétaire, est-ce le Français, l’Américain la cause?
Quand les écoles dans votre commune sont en décrépitude, est-ce le Français la raison?

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