Avec le desamour si profond pour la chose publique et les structures et institutions du pays , pensez-vous que c'est la restriction de la liberté , de l'espace civique qui va mobiliser les togolais derrière vous pour lutter contre l'extrémisme violent , le terrorisme ?
En marge de la conférence de presse organisée par le Front Citoyen Togo Debout (FCTD) le 17 mars dernier à Lomé, Fovi Katakou, dans une interview, livre ses impressions après sa sortie de prison et sa nouvelle vision du monde politique togolais.
Son nom résonne et résonnera comme un acteur clé de la société civile montante togolaise. Malgré son handicap (personne à mobilité réduite), on devra encore compter sur lui dans les années à venir car sa détermination et son engagement ne semblent être émoussés par quelles que intimidations ou menaces que ce soient. Après avoir séjourné une dizaine de jours en fin d’année 2021 à la prison civile de Lomé, Fovi Katakou, en est ressorti ragaillardi et plus déterminé que jamais. C’est ce personnage, hors-pair, symbole de la lutte du peuple togolais pour le mieux-être et pour plus de liberté qui, dans cette interview accordée au confrère "Togoscoop Info", nous parle du sens de son engagement au sein de la société civile togolaise. Lecture…
Fovi Katakou n'est plus à présenter. Sur son compte Facebook, l'activiste togolais dresse un tableau sombre de la situation socio-politico-économique et culturelle de l'Afrique. L'homme invite l'élite actuelle à travailler pour éradiquer les grands maux qui minent ce continent. Lecture.
Le président national du Mouvement Patriotique pour la Démocratie et le Développement (MPDD) a réagi par rapport à la libération de Fovi Katakou. Agbéyomé Kodjo exige l'annulation de la procédure judiciaire enclenchée contre l'activiste.
Après six jours passés en détention, le procureur de la République, près le Tribunal de première instance de Lomé, Talaka Mawama a décidé, ce lundi 20 décembre 2021, de la mise liberté provisoire du jeune activiste qui reste sous contrôle judiciaire.
L’arrestation des journalistes Ferdinand Ayité de L’Alternative, Joël Egah de Fraternité et de l’activiste handicapé Fovi Katakou continue de susciter de la réprobation, même au-delà des frontières. Samedi 18 décembre, ce sont des organisations de la société civile qui ont fustigé ces faits et réclamé la libération de ces compatriotes. Ces organisations appellent « la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples à exhorter le Togo à se conformer à ses obligations légales en vertu des instruments internationaux et africains des droits de l’homme, tels que le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples ». Lire ci-dessous la déclaration conjointe rendue publique à cet effet.
Le parlementaire Gerry Taama, demande la mise en liberté de Fovi Katakou. Intervenant sur l'arrestation de l'activiste, enfermé à la prison civile de Lomé, le président du Nouvelle Engagement Togolais a indiqué que ce dernier soit élargi "non pas à cause de son handicap" car dit-il "c'est un homme qui n'a jamais considéré son handicap physique comme un handicap à l'action". Une demande formulée par l'opposant dans un nouveau post à travers lequel, il réclame également la libération des journalistes Ayité et Egah.
Si des enquêtes sont annoncées, c’est pour ne jamais finir. Rien ne se fait pour inquiéter les auteurs, co-auteurs et commanditaires de ces actes répréhensibles.