Dans un communiqué, le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche informe la communauté universitaire de l’organisation, désormais, des examens d’Etat ou examens nationaux pour les parcours Licence et Master dans les établissements publics et privés d’enseignement supérieur.
« La croissance de la demande des inscriptions au supérieur, l’expansion des systèmes d’enseignement supérieur et l’émergence des établissements privés d’enseignement supérieur ont des implications directes sur la qualité de l’enseignement, de la formation, des compétences, voire sur la reconnaissance des diplômes délivrés. A cet effet, l’Etat togolais institue, à compter de la rentrée académique 2023-2024, des examens d’Etat ou examens nationaux dans tous les établissements publics et privés d’enseignement supérieur », peut-on lire dans le communiqué du ministre Ihou Wateba de l’Enseignement supérieur.
Selon lui, cette décision traduit le souci constant du Gouvernement de garantir la qualité de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle, la fiabilité et la crédibilité des diplômes aux plans national et international et favoriser la mobilité et l’insertion professionnelle des diplômés. Elle fait suite à la mise en œuvre des offres de formations harmonisées.
Le découpage de l’année académique et les périodes des examens seront fixées en début de chaque rentrée par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
Les examens d’Etat ou examens nationaux seront organisés, pour l’année académique 2023 2024, dans les unités d’enseignement des semestres 1 et 2 des parcours licence et master dans le respect strict du contenu des programmes de formation harmonisés.
« Des commissions spécialisées seront mises en place pour étudier et régler d’éventuelles problèmes spécifiques qui pourraient découler de l’application de la présente reforme », rassure Ihou Wateba.
Par ailleurs, toutes les autres modalités d’organisation de ces examens d’Etat ou examens nationaux seront définies par arrêté du ministre. Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche dit compter sur la bonne collaboration des responsables des établissements universitaires publics et privés pour la mise en œuvre de cette décision.
C’est une bonne chose car cela réduira le volume des diplômes obtenus à la sueur des fesses !
on s’attaque surtout aux diplomes douteux obtenus dans les etablissement privés. La fraude et la corruption y font légion. Toutes ces gabonnaises qui manquent l”école toute l’année et finissent quand meme par decrocher leur licence et master
Bonne nouvelle et merci a l’État togolais pour ces reformes. Cela me donne goût de reprendre les bancs !
Chapeau au Ministre; ça va réduire les gros diplôme vide vendus par les écoles de BTS.
Des gens échouent au BTS et finissent avec des Masters; allez-y savoir.
Cette pratique de diplômes douteux ou au rabais est aussi monnaie courante dans les universités publiques. Le problème est d’ordre général. Il faut penser à mettre des gardes-fous et relever le niveau de l’Education.
Certains se disent diplômés, mais leur niveau d’expression et d’analyses laisse à désirer.
C’est une bonne initiative mais est-ce que c’est faisable ? Maintenant ceux qui ont déjà validé certains crédits de semestre 1 a 6 et qui reviennent en arrière composé pour obtenir les 180 crédits en LMD? Comment sera traité leurs cas pour les intégrer dans le nouveau système de l’examen national ?
C’est bien réfléchi. Merci
Oui. La mobilité des étudiants c’est très bon. Mais nous espérons la bonne application. J’ai envie de reprendre surtout la licence ☺️☺️☺️