L’épidémie des coups d’Etat qui sévit en Afrique de l’Ouest avec son lot de passions et de conjectures, s’est répandue depuis ce matin du 30 août 2023 en Afrique centrale, avec les militaires qui ont pris d’assaut Gabon 24 télévision, la chaine nationale, pour annoncer le renversement du régime dynastique d’Ali Bongo Ondimba et la dissolution de toutes les institutions. Pour justifier leur pronunciamiento, les militaires évoquent, entre autres, la mal gouvernance, la corruption, les détournements et surtout les élections truquées. Quelques heures avant, à 4 h du matin, pendant que le peuple gabonais dormait encore, le président de la commission électorale au Gabon s’est invité à la télévision nationale pour proclamer vainqueur, Ali Bongo Ondimba, président du PDG, vainqueur à 64,27% contre le principal challenger Albert ONDO-OSSA, crédité de 30,77%, alors que selon plusieurs sources, il serait en réalité le vainqueur de ce scrutin.
Le père feu Albert Bernard Omar Bongo Ondimba avait l’habitude de dire : « On n’organise pas les élections pour les perdre ». Le fils appliquait cette recette depuis son accession au pouvoir en 2009 après le décès de son père. Les Bongo comme les Gnassingbé au Togo, se sont toujours arrangés pour inverser les résultats des élections, ceci avec la complicité d’une certaine opinion internationale. Sauf que cette fois-ci, dans une Afrique en pleine effervescence, c’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Les suspensions des médias nationaux et internationaux, le refus des observateurs, la coupure de l’internet; des méthodes de voyous généralement utilisées par ces fils à papa pour s’assurer leur victoire frauduleuse; n’ont pas suffi pour sauver la dynastie Bongo à la tête du Gabon depuis 56 ans, voire plus.
Les militaires en arbitre du jeu électoral ont pris leurs responsabilités devant l’histoire à la grande satisfaction des populations qui sont sortis massivement pour prendre d’assaut les rues. Plusieurs membres de la famille, les proches, les ministres et responsables d’institutions sont aux arrêts et Ali Bongo Ondimba lui-même serait en résidence surveillée, entouré de ses médecins, selon les militaires. Dans les rues au Gabon, contrairement à certains pays en Afrique de l’Ouest, aucun drapeau russe, pas de poster de wagner dont le patron a été récemment liquidé en Russie.
Du coté de Paris, on s’est contenté d’une condamnation de principe et on suit l’évolution de la situation. Mais de l’avis de plusieurs spécialistes et des sources bien renseignées, Paris n’est pas loin de ce putsch et, le fait qu’Ali Bongo Ondimba s’adresse dans une vidéo à ces partisans en anglais en est une preuve. De toute façon, les choses vont s’éclaircir dans les heures qui suivent.
Panique dans les rangs du pouvoir de Faure Gnassingbé au Togo
L’exécution le 25 décembre 1989 du dictateur roumain Nicolae Ceausescu et son épouse Elena dont les images ont fait le tour du monde a traumatisé Mobutu Sesseko au point qu’il avait limogé son ministre de l’Information qui a laissé passer la vidéo à la télévision nationale. Dans le même sillage, la pitoyable vidéo d’Ali Bongo Ondimba appelant ses partisans et amis à faire du bruit qui circule sur la toile a rendu l’ambiance glaciale au palais de Lomé 2.
Faure Gnassingbé au pouvoir depuis plus de 18 ans grâce aux fraudes électorales, est devenu par enchantement le parrain des putschistes de l’Afrique de l’Ouest. Son éternel ministre en charge des Affaires étrangères Robert Dussey n’hésite même pas à déclarer dans certains journaux : « La CEDEAO ne peut ignorer la clameur populaire en faveur des régimes militaires ». Faure Gnassingbé et son copain ministre des Affaires étrangères étaient loin de s’imaginer que le coup d’Etat allait s’inviter dans le jardin de l’un de leur plus grand allié en Afrique centrale. C’est chose faite désormais.
Pour ceux qui ne le savent pas, avant l’accession du fils Deby Itno au pouvoir, le Togo et le Gabon constituent en Afrique Subsaharienne les deux régimes de transmissions dynastique du pouvoir. Faure Gnassingbé a capté le pouvoir dans le sang en 2005 à la suite du décès de son père qui a passé 38 ans au pouvoir et, 4 ans plus tard, Ali Bongo s’est également emparé du pouvoir après 40 ans de règne de son défunt père. Les deux régimes se sont rapidement rapprochés et, selon des sources autorisées, il existe même un pacte secret entre les deux fils à papa pour la conservation du pouvoir par tous les moyens. Tous les moyens y compris même les plus inimaginables à savoir réseau maçonnique, pratiques mystiques, obscures, sataniques, etc.
Victime d’un AVC depuis 2018, Ali Bongo Ondimba reçoit pratiquement et officiellement Faure Gnassingbé 5 fois par an. De curieuses visites qui se soldent souvent par la formule consacrée « renforcement des relations entre pays frères ». Si Ali Bongo Ondimba, lui, n’est arrivé qu’une seule fois à Lomé depuis plus d’un an; des individus aux profils assez obscures circulent entre les deux pays régulièrement, soit à Libreville, Lomé ou Pya. C’est au nom de ce pacte entre les deux familles que Kpatcha Gnassingbé, pensionnaire du pavillon militaire à Lomé et toujours en détention, s’est retrouvé à Libreville quelques mois avant de retrouver la capitale togolaise il y a quelques semaines.
Ali Bongo Ondimba comme Faure Gnassingbé, après ses deux mandats a tripatouillé la constitution pour s’offrir un troisième mandat. En réalité, vu ses crimes de sang et les crimes économiques, malgré son état de santé, il a fait le choix de mourir au pouvoir. A la veille du scrutin présidentiel qui s’est déroulé le dimanche 26 août dernier, Faure Gnassingbé a dépêché une délégation de son parti UNIR (Union pour la République) pour apporter le soutien du régime togolais au troisième mandat de son ami du Gabon. Atcholé Aklesso, Secrétaire Exécutif d’UNIR, Chantal Dzigbodi Tsegan, présidente de l’Assemblée nationale togolaise, étaient à l’investiture du candidat du PDG Ali Bongo Ondimba. Ce dernier leur a d’ailleurs accordé une audience privée à l’issue de laquelle les deux envoyés ont déclaré être porteur d’un message de soutien de Faure Gnassingbé à Ali Bongo Ondimba. Sauf que le fameux troisième mandat qu’Ali Bongo Ondimba s’apprêtait à usurper comme toujours n’aura duré que 30 mn, entre 4h 30 mn et 5h. Lui et sa famille, ses proches sont désormais au frais bien gardés par les mêmes militaires qu’ils utilisaient hier pour terroriser le peuple.
Dans l’entourage de Faure Gnassingbé où on met les bouchées doubles pour un 5è mandat dans 18 mois, l’ambiance n’est pas à la gaieté. Les nouvelles du Gabon apparaissent comme une douche froide. Mieux, c’est la panique. En 18 ans de règne, le fils d’Eyadema aura, sans aucun bilan significatif, créé des ennemis partout en commençant par sa propre famille, dans l’armée avec le procès de Felix Abalo Kadanga en vue. Quant aux opposants, journalistes, activistes, c’est soit l’exil, la prison, la mort ou le ralliement. Il devra désormais passer le reste de son temps à la tête du pays dans une paranoïa permanente, surtout qu’il reste fidèle au conseil de son père : « Papa m’a dit de ne jamais laisser tomber le pouvoir ».
Ali Bongo Ondimba pensait également la même chose et voulait mourir au pouvoir, mais il s’est retrouvé avec tous ses proches dans la merde et l’heure des comptes a sonné pour ces gens qui, durant plus de 50 ans, se sont illustrés par des assassinats, des sacrifices humains, des détournements, etc. Faure Gnassingbé qui est un pur produit de la France a commencé depuis 2020 à jouer un jeu d’équilibriste et trouble dans la région. Un pied en France, un autre en Russie. L’unique objectif de cette escroquerie est de conserver le plus longtemps possible le pouvoir. Il est même devenu par enchantement panafricaniste et se propose si on s’en tient à son ministre des Affaires étrangères, une conférence sur le panafricanisme au Togo avec l’appui des Alain Foka, Claudi Siar et autres. Sacrilège !
La dynastie des Bongo relève désormais de l’histoire comme pour dire : toute chose à une fin. Faure Gnassingbé saura-t-il tirer les leçons de la chute humiliante de son frère jumeau et trouver une porte de sortie à la fin de son mandat en cours ? Les jours à venir nous situeront.
La Rédaction
Source : presse-alternative.info
Non mais Alain Foka et Claudy Siar qui soutiennent les délires de l’énergumene timbré Faure Dracula zieux hooonnn de hibou GNASSINGBE parrain de la Kozah Nostra, la mafia pilleuse satanique diabolique maléfique et sadique des bouffeurs de chien, d’organiser une conférence sur le panafricanisme??? Mais Alain Foka et Claudy Suar sont vraiment des pu.tes quoi !!!
Vous n avez pas honte quand vous insultez.Si vous manquez d arguments ce n est pas forcé d écrire.Nous voulons lire des idées et non des idioties
Quand on dit que quelqu’un est une pu te dans le domaine politique cela veut dire qu’il fait de la transhumance, nowaaa Kombate??? Ce n’est pas une insulte. Toi tu es une insulte à l’intelligence humaine !!! Fu.ck you !!!
Et quand tu insultes l autre de fuck you c est quoi alors?
Mais comment voulez vous que ont respecter un regime de coup d’etat electorale un president un elu le 22 Avril 2020 un president qui refuser la defaite et se maintain par la violence au pouvoir automatiquement un tell president n’est rien d’autre qu’un bandit vayou qui ne merite aucun respect..Faure a perdu les elections en 2020 le gagnant a ete arrete burtaliser et anisi sa famille et ses proches et puis chasser du Pays voila partiquement le role d’un bandit criminel auteur du coup d’etat electorale contre un president democratiquement elu par le Togo 🇹🇬 togolais le 22 Avril 2020.
On espère que yark machin va se fâcher contre faure machin et lui rentrer dedans, correctement, professionnellement…
La panique n’est pas seulement a la Cité du Vagin. La panique est chez plusieurs dictateurs francophones africains: Biya, Wattara, Nguesso, Obiang, etc…
Soit vous sortez vous-mêmes par la grande porte, soit vous serez Bazoumés.
El Nino est, les dictateurs francophones seront bazoumės et ils vont faire du bruit kaka kaka comme des cigales à l’instar du troubadour Ali Bongo Ondimba alias Akpama double. Mais rien n’y fera. Quant à Faure Dracula zieux hooonnn de hibou GNASSINGBE, il sera déféré à Agombio pour effectuer des travaux forcés à vie. Comme il n’a jamais travailler de toute sa vie, on va l’envoyer travailler dans un champ d’arachide (azitimé) 😂 😂 😂
Peut-être que le Chef de l’Etat Togolais Faure Gnassingbé été proche de son homologue Gabonais Ali Bongo, actuellement déchu par une junte militaire qui ne dit pas son nom. Comme on le dit si bien comparaison n’est pas raison, Les réalités togolaises ne sont pas celles gabonaises. Aussi, avec la maladie du Président Ali Bongo, à bien voir, le pouvoir, s’est un tant soit peu affaiblit, dans le contexte du vent violent qui souffle actuellement sur l’Afrique, qui est parti du Mali et balai tout le pré-carré français, sentant les choses venir, la métropole a pris les devants pour ne pas perdre cette place forte qu’est le Gabon. Ce qui doit être le leitmotiv des chefs de l’Etat africains c’est de se préoccuper du bien-être de leur Peuple. Ce vent de changement nous a fait comprendre que les peuples africains quoi disent les peuples africains sont loin de s’intéresser aux micmacs de politiciens, ce qui préoccupent nos populations c’est sans nul doute que leurs conditions d’existences puissent améliorer progressivement afin de parvenir à une vie épanouie.
Ces clair que quand un dirigeant gère bien il sera réclament et vaillamment élu par le peuple.
La corruption on ne l’éliminera jamais mais il faudrait la réduire au minima et maximiser le développement d’un pays sinon comment comprendre que le PIB du Togo dans les années 70 était plus élevé qu’aujourd’hui alors que dans d’autre pays, c’est l’inverse?
Pour ce qui rêve de révolution au Togo, se trompe de rêve car le Togo est déjà passé par la en 1990 et ça détruit le tissu social et économique dont on se remet difficilement.
La nouvelle discipline universitaire s’appelle ÉMOTION, et destinée essentiellement à l’Afrique par sa singularité à raisonner. Et pourtant la connaissance réelle est à portée de main. Les togolais n’aiment pas les données scientifiques, des paresseux d’intellect.
Nous savons tous que les fondements de l’économie togolaise ont été sapés dans les années 90 avec une grève de 1 an décrétée par d’apprentis politiciens, certains même étant universitaires, GNININVI et consorts.
À quoi ça vous sert d’user votre cerveau contre des crânes vides que nous entendons ici tous les jours? Le continent africain a encore du chemin à parcourir!