Le train du nouvel homme fort du Gabon, Brice Oligui Nguema, avance à grande vitesse ; et c’est le moins qu’on puisse dire. Il lui a fallu moins d’une semaine pour mettre en place un nouveau gouvernement multicolore piloté par l’opposant Raymond Ndong Sima. Le seul bémol est l’absence de l’opposition regroupée dans « Alternance 2023 ».
Au lendemain du renversement d’Ali Bongo qui avait une nouvelle fois tenté un coup de force électoral, son ancien Premier ministre devenu son opposant, Raymond Ndong Sima avait fait une appréciation mitigée de l’opération conduite par le Général Brice Oligui Nguema.
Quelques jours suivant la prestation de serment du Général Brice Oligui Nguema, Président de la transition et donc du Gabon, il nomme Raymond Ndong Sima au poste de Premier ministre. Ce dernier avait entre temps quitté le regroupement des partis d’opposition « Alternance 2023 » conçu pour vaincre à Ali Bongo dans les urnes.
48 heures après sa nomination, le Premier ministre gabonais annonce la formation d’un gouvernement de 26 membres dont d’anciens opposants et d’ex-ministres du président déchu Ali Bongo, mais aussi de militaires et d’acteurs de la société civile.
Les grands absents de cette nouvelle équipe gouvernementale sont les membres de la plateforme « Alternance 2023 ». Le candidat Albert Ondo Ossa avait déjà fustigé le coup d’Etat militaire en demandant aux militaires de tout simplement reconnaître sa victoire dans les urnes.
Alors que le Président de la Transition au Gabon n’a toujours pas précisé la durée de ladite transition, son nouveau Premier ministre parle d’un délai raisonnable de 12 à 24 mois.
Si la nouvelle constitution du Gabon qui va être adoptée interdit aux membres du gouvernement de transition de se présenter aux prochaines élections alors Albert Ondo Ossa et son regroupement politique vont tout rafler. Qu’ils soient patients et tout ira bien !!!
Je comprends ton point mais il faut aussi savoir que le plus important est de participer à l’essor du pays, Ondo Ossa a une occasion pour faire ses preuves que la nation gabonnaise peut lui faire confiance en l’avenir, c’est pas seulement qu’a partir du fauteuil présidentiel qu’on impacte son pays.