Ces élections (législatives et régionales) n’ont pas été organisées dans les 30 jours précédant l’expiration du mandat des députés. Il faut donc constater un non-respect de la Constitution, ce qui relève de l’unique responsabilité du Premier Ministre et de son Gouvernement. Le fait de rester en fonction en attendant la prise de fonction de leurs successeurs ne confère aucun droit, encore moins de légitimité ni aux députés du parlement, ni au gouvernement, ni à Faure Gnassingbé pour légiférer sur le processus électoral à venir alors que le pouvoir autocratique a disposé, au cours de son quatrième mandat illégal, de cinq ans pour le faire.