À un mois des élections municipales prévues le 17 juillet, la Cour suprême du Togo a tranché : sur les 520 listes soumises, 494 ont été validées et 26 rejetées pour non-conformité aux dispositions légales.
Les motifs invoqués comprennent des irrégularités dans la composition des listes, des doublons de cartes d’électeurs, des incompatibilités liées à l’âge ou à la fonction des candidats, ainsi que le non-paiement de la caution électorale.
Ces rejets touchent aussi bien des partis de la majorité, comme l’Union pour la République (UNIR), que des formations de l’opposition telles que l’ADDI, l’ANC, la DMP, l’UFC, les FDR, le parti CLE ou encore l’UDS-Togo.
Dans certaines circonscriptions, ces décisions pourraient empêcher la tenue du scrutin, sauf en cas de recours introduit dans les délais légaux. Les yeux restent donc rivés sur la suite du processus électoral et les éventuelles contestations.