Dans un communiqué en date du 09 janvier 2021, le gouvernement malien condamne énergiquement les sanctions “illégales et illégitimes” prises par l’UEMOA et la CEDEAO à son encontre. Le pouvoir affirme un rejet des décisions, notamment la fermeture des frontières terrestres et aériennes entre les pays de l’espace communautaire et le Mali. Aussi, la suspension des transactions commerciales entre les pays de la CEDEAO. Face à cette situation, le Gouvernement du Mali entend tirer toutes les conséquences et se réserve le droit de réexaminer sa participation à ces entités.
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COMMUNIQUE N°007 DU GOUVERNEMENT DE LA TRANSITION
Le Gouvernement de la République du Mali a appris avec stupéfaction les sanctions économiques et financières prises à l’encontre du Mali à l’issue des sommets extraordinaires de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA), tenus le 09 janvier 2022 à Accra, en République du Ghana.
Ces mesures contrastent avec les efforts fournis par le Gouvernent et sa disponibilité au dialogue en vue de trouver un compromis avec la CEDEAO sur le chronogramme des élections au Mali. Le Gouvernement du Mali condamne énergiquement ces sanctions illégales et illégitimes prises par l’UEMOA et la CEDEAO, organisations pourtant fondées sur la solidarité et l‘idéal panafricain, curieusement au moment où les Forces Armées Maliennes engrangent des résultats spectaculaires dans la lutte contre le terrorisme, ce qui n’était pas arrivé depuis plus d’une décennie.
• Concernant l’UEMOA, un embargo décidé par les Chefs d’Etat et de Gouvernement, applicable à un Etat souverain constitue une violation manifeste du Traité de l’UMOA et des statuts de la BCEAO. En outre, le gel des avoirs d’un Etat, des entreprises publiques et parapubliques ne saurait être appliqué par la Banque centrale qui reste un organe indépendant auquel chaque Etat membre a concédé son droit souverain d’émission. MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA DECENTRALISATION REPUBLIQUE DU MALI Un Peuple – Un But – Une Foi 2
• Concernant la CEDEAO, le Gouvernement dénonce et rejette les décisions suivantes qui ne sont fondées sur aucun texte communautaire :
1. La fermeture des frontières terrestres et aériennes entre les pays de la CEDEAO et le Mali ;
2. La suspension des transactions commerciales entre les pays de la CEDEAO et le Mali, le gel des avoirs de la République du Mali dans les banques centrales de la CEDEAO, le gel des avoirs de l’Etat malien et des entreprises publiques et parapubliques dans les banques commerciales des pays de la CEDEAO.
Le Gouvernement du Mali regrette que des organisations sous régionales ouest africaines se fassent instrumentaliser par des puissances extra régionales aux desseins inavoués. Dans les heures à venir le Gouvernement du Mali prendra toutes les mesures nécessaires en vue de riposter à ces sanctions malencontreuses. Le Gouvernement du Mali déplore le caractère inhumain de ces mesures qui viennent affecter les populations déjà durement éprouvées par la crise sécuritaire et la crise sanitaire, notamment celle de la COVID-19.
Le Gouvernement du Mali invite les populations au calme et à la retenue.
Face à toute éventualité de déploiement des forces étrangères contre notre pays, le Gouvernement du Mali appelle les Forces de Défense et de sécurité, ainsi que la population, à redoubler de vigilance et à rester mobilisées.
Le Gouvernement du Mali en appelle à la solidarité et à l’accompagnement des pays et institutions amis.
3 D’ores et déjà, sur la base de la réciprocité, le Mali décide de rappeler ses Ambassadeurs accrédités dans les Etats membres de la CEDEAO et de la fermeture de ses frontières terrestres et aériennes avec les Etats concernés.
Le Gouvernement du Mali tient à rassurer l’opinion nationale que des dispositions ont été prises pour assurer l’approvisionnement normal du pays par tous les moyens appropriés. Au regard des violations répétées des textes, principes et objectifs de ces organisations, le Gouvernement du Mali tirera toutes les conséquences et se réserve le droit de réexaminer sa participation à ces entités.
Bamako, le 09 janvier 2022
Le Ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation,
Porte-parole du Gouvernement,
Colonel Abdoulaye MAIGA
Ekpanvo
la Cedeao du dictateur Allasane Ouattara à trouver garçon en son chemin.
Le Mali c est pas comme les Adowuino qui ont pris le Togo en otage.
Vive le Mali et son équipe dirigeante
Mort à la Cedeao et à ses dirigeants corrompus et non élus et antidémocrates.
SOUTIENT TOTAL AU PEUPLE MALIEN, SOUTIENT TOTAL AU GOUVERNEMENT MALIEN, A BAS MACRON LE DEMON, A BAS LE CORROMPU PRESIDENT DU GHANA A BA LE SYNDICAT DE LA CEDEAO
La Cedeao s’est completement ridiculisée avec des sanctions enfantines dictées par la France de Macron.
Quand le Mali était attaqué par les barbus, pourquoi personne n’avait entendu cette coquille vide de Cedeao?
Merci mon Colonel. Toute l’Afrique vous soutient. La CEDEAO n’est qu’un ramassis de chef de tas. L’UEMOA un rassemblement de poltrons à la botte de la petite France. Mon Colonel sortez même demain de ces deux institutions inutiles. Battez votre propre monnaie pour sortir de la servitude monétaire de la putaine France. l’Algérie, la Russie et le Tchad peuvent vous aider. Restez fermes.
Cedeao organisation de **** dont les president s de pays membres sont des pantins de la france pour s’eterniser au pouvoir. Le mali est sur le chemin de la democratie contre vents et marrees, le peuple y supporte l’armee , quoi demander de plus. Pas comme d’autres pays ou la situation s’est enlisee. Vive le Mali
La junte Malienne devait s’attendre à ces sanctions que vient de prendre la CEDEAO. Un groupe de militaire reverse un régime civil régulièrement élu. La Communauté peut penser qu’il y a un problème que la junte voudrait rapidement réparer. Alors, la CEDEAO attend des putschistes qu’ils puissent mettre en place un planing de transition dont la durée ne puisse pas excéder 24 mois. Au lieu de cela, la junte Malienne parle de faire 4 à 5 ans, pour la communauté c’est tout simplement inacceptable. Les militaires doivent vite faire pour rendre la pouvoir aux civiles, et rentrer ainsi dans le cadre des principes de l’organisation sous régionale. C’est vrai qu’en lisant entre les lignes, ce qui se déroule actuellement au Mali dépasse le cadre de la CEDEAO, c’est une guerre froide entre les occidentaux et la Russie qui ne dit pas son nom.
On voit ici des gens soutenir l’insoutenable. Les militaires, au lieu de se concentrer sur leur job, veulent rester au pouvoir. A la place, ils vont semer le désordre. On l’a vu au MALI avec le cout d’état qui a renverser ATT et ce que ça donner comme désordre militaire. La CEDEAO doit rester ferme. Les afriains, au lieu de bosser veulent le pouvoir et le sucre que ça contient. On prend gout et on refuse de lacher.
Un autre sortira un jour faire encore un coût d’Etat dans ce pays et espérons qu’il n’y aura pas mort d’hommes.