Quatre jours après leur enlèvement par les séparatistes anglophones du Nord-Ouest Cameroun, les trente femmes ont été libérées.
Les trentes femmes enlevées dans le nord-ouest du Cameroun par les séparatistes des deux régions anglophones (Nord-Ouest et Sud-Ouest), pendant qu’elles manifestaient contre les taxes et le couvre-feu imposés par les séparatistes, ont été libérées.
Elles ont « rejoint leurs domiciles » mercredi soir, selon les déclartions du préfet Simon Emile Mooh, relayées par journalducameroun.com. A en croire le représentant du pouvoir central, leur libération a été obtenue contre zéro rançon.
D’après le journal camerounais en ligne, le préfet a indiqué que certaines parmi les femmes relâchées portent des stigmates, des marques rougeâtres, des blessures par balle, signe qu’elles ont subi des violences. « Elles nécessitent une assistance médicale », lit-on.
A noter que la campagne « Bring back our mothers » a été lancée suite à l’enlèvement de ces femmes.