Togo-La liste des enseignants grévistes radiés s’allonge
La liste des enseignants grévistes radiés de la fonction enseignante et mis à la disposition de l’administration générale s’allonge avec quatre nouvelles têtes.
La liste des enseignants grévistes radiés de la fonction enseignante et mis à la disposition de l’administration générale s’allonge avec quatre nouvelles têtes.
Le Syndicat des enseignants du Togo (SET) revient à la charge avec la programme d’un nouveau mouvement d’humeur qui aura lieu les 19, 20 et 21 avril prochains sur l’ensemble du territoire.
Selon plusieurs journaux en ligne, dont EDUNEWS, ce nouvel appel à la grève du SET est contenu dans une lettre envoyé jeudi, par ce syndicat, au ministre de la fonction publique, du travail et du dialogue social.
L’éducation est un droit essentiel, qui permet à chacun de recevoir une instruction et de s’épanouir dans sa vie sociale. Ce droit est vital pour le développement économique, social et culturel de tous les pays. Au Togo, l’école est obligatoire pour les enfants des deux sexes jusqu’à l’âge de 15 ans (Art 35 de la constitution togolaise). Grace aux multiples réformes et investissements engagées par le gouvernement, la scolarisation des enfants est en nette progression au cours de ces dernières années.
Le syndicaliste semble déterminé dans sa grève de la faim. Car, il « n’est prêt à arrêter », a rapporté mardi l’Agence Afree Press citant un communiqué commis le 11 avril dernier par une dizaine d’organisations de la société civile.
Il n’est plus toléré de faire des activités économiques dans les espaces proches situés tout autour des établissements scolaires. C’est une décision du ministre de tutelle.
Selon cette source Miabe Togo Actu, on reproche aux trois membres du SET « d’avoir incité les élèves et autres personnes à la révolte par des promesses, menaces, ordres ou tous signes de ralliement ».
Arrêtés et placés en garde à vue depuis samedi dans le cadre de la grève, les trois responsables du Syndicat des Enseignants du Togo (SET), sont déposés à la prison civile de Lomé hier lundi. A ces derniers, il leur est reproché d’avoir incité les élèves à la révolte par des promesses, menaces, ordres ou tout signe de ralliement. Pour le leader du Parti des Togolais, Nathaniel Olympio, le gouvernement togolais se sert de la terreur pour interdire les grèves sans passer par la loi. Dans un récent post, l’acteur politique demande la libération des personnes arrêtées.
Ils sont gardés dans les locaux du Service central de recherches et d’investigations criminelles (SCRIC) de la gendarmerie nationale, a rapporté le site TogoBreakingNews citant le secrétaire général du SET, Felipe Lanibre Mawouegna.
L’Association des usagers du service public du Togo (AUSEP) réagit par rapport à ce qui se passe actuellement dans l’éducation sur fond des revendications notamment du Syndicat des enseignants du Togo (SET). Et réclame la tête du ministre en charge de la Fonction publique.