Togo: Réaction de Faure Gnassingbé suite au décès d’IBK
Le chef de l’Etat togolais Faure Essozimna Gnassingbé vient d’adresser ses condoléances au peuple malien, qui a perdu ce dimanche son ancien président, Ibrahim Boubacar Keïta.
Le chef de l’Etat togolais Faure Essozimna Gnassingbé vient d’adresser ses condoléances au peuple malien, qui a perdu ce dimanche son ancien président, Ibrahim Boubacar Keïta.
L’ancien président du Mali, Ibrahim Boubacar Keita est décédé ce matin à 09h00 GMT à son domicile dans la capitale, Bamako, a déclaré un membre de la famille à l’agence de presse AFP.
Luc Abaki, ancien directeur de LCF (La Chaîne du Futur), met au défi les chefs d’Etat de la CEDEAO qui ont pris de lourdes sanctions contre le peuple malien et la junte militaire au pouvoir.
La Suède a décidé de retirer ses troupes cette année d’une mission des forces spéciales européennes dans la région du Sahel et reverra sa contribution de l’ONU après l’arrivée du groupe militaires russes privés au Mali, a déclaré son ministre des Affaires étrangères.
Après l’échec du projet de résolution qui, s’il était passé mercredi au conseil de sécurité de l’ONU, aurait scellé définitivement le sort des autorités actuelles du mali, le secrétaire général des Nations-unies rompt le silence.
Dans les années 60, je demandais à un de mes parents qui revenait d’une mission aux Etats-Unis ce que les Afro-américains pensaient des Africains du Sud du Sahara. Il me répondit que ces derniers nous enviaient car, indépendants, nous avons la possibilité de choisir nos leaders et de prendre notre destin en main.
Les réactions se poursuivent après les lourdes sanctions prononcées par la CEDEAO contre le Mali. Prof. Togoata Apédo-Amah dénonce un « crime contre le peuple malien ». Et estime que « cela doit servir de leçon à toutes les sociétés civiles et tous les partis politiques de nos pays pour qu’ils s’entendent et s’unissent autour de l’essentiel lorsque l’essentiel n’est pas acquis ». L’universitaire togolais prône la création d’une « CEDEAO des peuples au service des peuples ». Lecture.
Ils se sont fait passer pour des nouveaux Sankara, Modibo Keita, Lumumba, Rawlings… ceux qui étaient prêts à s’ouvrir le ventre pour sauver l’Afrique. Mais on attend leur voix devant le destin du Mali: on ne les entend point.
Le président français Emmanuel Macron a annoncé sans surprise le soutien de la France aux dirigeants ouest-africains qui ont imposé des sanctions contre le Mali.
Chacun de nous en tant que citoyens des Etats membres de la CEDEAO doit ouvrir les yeux et poser clairement le problème auquel le Mali est confronté aujourd´hui. Et comme l´allemand Albert Einstein l´a dit : « Un problème sans solution est un problème mal posé ». Selon lui, tout problème doit trouver une solution, s´il est bien posé. Donc, interrogeons-nous : entre la sécurité et la démocratie, laquelle des deux doit prendre le pas sur l´autre pour résoudre le cas urgent du Mali ? On n´a pas droit à l´erreur. Un faux pas va sombrer le pays et les pays voisins. On ne prend pas une décision importante pour plaire à tel ou tel autre pays étranger mais pour apporter une solution à un problème crucial qui est posé.