Crise au Niger : Le Pape François inquiet
Dimanche, le Pape François s’est exprimé à propos de la crise politique en cours au Niger lors de la prière de l’Angélus.
Dimanche, le Pape François s’est exprimé à propos de la crise politique en cours au Niger lors de la prière de l’Angélus.
C’est une des conséquences des sanctions de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) à l’encontre du Niger, suite au Coup d’État qui a renversé le président élu Momhamed Bazoum, le 26 juillet.
Voilà pour tous ceux qui font semblant de ne pas voir que les choses évoluent au Niger où la transition est déjà inscrite dans les tablettes de l’Etat et de son administration. Recevant la délégation de la CEDEAO, samedi, 19 août, le général-président, Abdramane Tchiani, n’est pas passé par quatre chemins : il a demandé une transition de trois ans, pas moins, pour permettre au CNSP et au gouvernement de mettre sur pied les réformes à faire et éradiquer le djihadisme qui crée l’insécurité au Niger. Il a, aussi, fustigé les sanctions de la CEDEAO. Le général et ancien président du Nigeria, Abdusalami Abubakar, va transmettre ce message au président en exercice de la CEDEAO, Bola Tinubu.
Une opération militaire multinationale avec des troupes au sol, des avions de chasse, des drones, des parachutistes pour aller récupérer vivant le Président Bazoum du Niger des mains de la junte qui l’a renversé, et le remettre dans son fauteuil. Ce n’est pas un gag ou un scénario de Nollywood.
Après l’échec d’antécédentes missions de la CEDEAO aux fins de s’enquérir de l’état du président Mohamed Bazoum, renversé par un coup d’état le 26 Juillet dernier, une nouvelle délégation a pu enfin le visiter ce samedi 19 Août à Niamey. Il semblerait que le Chef d’Etat togolais ait joué un rôle prépondérant dans la réussite de cette mission.
Les chefs d’état-major des pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CÉDÉAO) ont clôturé vendredi les deux jours de réunion à Accra au Ghana, sur les prochaines étapes pour une possible intervention militaire au Niger, visant à “rétablir l’ordre constitutionnel”, des semaines après le coup d’État contre le président Mohamed Bazoum.
Discret depuis le putsch qui a renversé son successeur à la tête du Niger le 26 Juillet dernier, l’ancien président Mahamadou Issifou est sorti de sa réserve a travers un entretien accordé à « Jeune Afrique ». Il expose son soutien à Mohamed Bazoum et n’exclut pas un recours à la force comme l’affiche la CEDEAO.
A l’instar de la Dynamique pour la Majorité du Peuple, la Dynamique Monseigneur Kpodzro est également contre l’intervention militaire de la CEDEAO contre le Niger pour soi-disant « rétablir l’ordre constitutionnelle » après le coup d’Etat.
La menace d’intervention militaire semble s’éloigner et c’est une bonne chose. Que Tchiani entende raison et accepte le principe d’une transition où lui et Bazoum seront absents. Le pays souffre actuellement.
L’Algérie joint la parole à l’acte. Ayant déconseillé de régler le problème du Niger par une intervention militaire, elle annonce l’interdiction de son espace aérien aux avions militaires d’où qu’ils viennent et met en garde tous ceux qui tenteront de survoler son espace sans son accord pour une éventuelle attaque du Niger.