Sénégal-Décès de trois pèlerins à la Mecque
« Le troisième décès a été enregistré au cours d’une visite des différents sites d’hébergement, selon les précisions du Consulat général à Jiddah, Cheikhouna Bara Falilou Mbacké. Il s’agit d’une dame ».
« Le troisième décès a été enregistré au cours d’une visite des différents sites d’hébergement, selon les précisions du Consulat général à Jiddah, Cheikhouna Bara Falilou Mbacké. Il s’agit d’une dame ».
« L’enjeu est double. Il s’agit de préserver la démocratie et de ne pas permettre aux hommes qu’elle porte au pouvoir de s’amuser avec les règles du jeu quand et comme bon leur semble. »
Les conclusions du dialogue national initié par le président Macky Sall au Sénégal révèlent peu ou prou la stratégie politique de celui-ci pour isoler son challenger principal, Ousmane Sonko. Le statut de certains leaders non négligeables de l’opposition comme Idrissa Seck, Karim Wade ou encore Khalifa Sall sera revu et renforcé au détriment du jeune maire de Ziguinchor.
Agé de 38 ans, le mis en cause « est d’origine sénégalaise, est décrit comme un multirécidiviste, ayant été arrêté neuf (9) fois pour divers délits », lit-on.
Après avoir participé à la tentative de médiation africaine pour la fin du conflit Russie – Ukraine, le Chef de l’Etat sénégalais est resté en Europe, faisant un crochet précisément en France pour le sommet « sur un nouveau pacte financier mondial ». Macky Sall était devant ses partisans ce 21 Juin 2023 à Paris où il a fait des déclarations allant dans le sens de sa candidature aux présidentielles de 2024.
Les Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité (PASTEF), le parti politique d’Ousmane Sonko a publié ce mardi 20 Juin un bilan des manifestations qui ont suivi la condamnation de son leader aux termes du procès « Adji Sarr ». Alors que le bilan officiel fait état de 16 morts, le Pastef annonce plutôt 30 personnes décédées.
Le gouvernement sénégalais a justifié jeudi par les délais de la justice et le “principe de précaution” le fait que les autorités n’aient toujours pas fait arrêter l’opposant Ousmane Sonko, condamné à de la prison ferme, mais le bloquent chez lui.
Lors des violentes manifestations qui ont secoué le Sénégal suite à la condamnation d’Ousmane Sonko dans l’affaire « Sweet beauty », l’Université Cheick Anta Diop de Dakar a été particulièrement touchée. Un incendie volontaire a ravagé les archives de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de ladite université emportant l’essentiel des documents administratifs (fiches d’identités) et scolaires (rapports, mémoires et thèses) des étudiants.
Dans un communiqué, la Dynamique pour la Majorité du Peuple (DMK) réagit à la crise sociopolitique qui secoue le Sénégal depuis quelques jours. La DMP condamne l’utilisation de la violence d’Etat et l’instrumentalisation de la justice. Elle exige l’arrêt de toute répression et de la chasse actuelle aux manifestants, la libération de toutes les personnes arrêtées dans le cadre des dernières manifestations et l’ouverture d’un dialogue inclusif pour aborder sans tabou les sujets de préoccupation des Sénégalais et de la classe politique de l’opposition.
De Léopold Sédar Senghor à Macky Sall, en passant par Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, les pouvoirs ne font pas de cadeaux aux adversaires, au Sénégal.