Depuis samedi, le gouvernement militaire du Burkina Faso a annoncé l'inhumation de la dépouille de l'ancien président Burkinabè, Thomas Sankara, plus de 30 ans après son assassinat.
Je viens de lire le long message que Blaise Compaoré a adressé en ce jour à ses compatriotes, demandant pardon à ces derniers, spécialement à celui qu'il continue, cynique, d'appeler son frère et ami, Thomas Sankara.
Au pouvoir pendant vingt-sept et exilé en Côte d’Ivoire depuis sa chute, en 2014, M. Compaoré a été reconnu coupable d’avoir commandité le meurtre de son prédécesseur, tué lors d’un coup d’Etat, en 1987.