Le Président de la Transition du Burkina Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a accueilli mercredi une délégation des Nations Unies dirigée par la Secrétaire générale adjointe Amina Mohamed. Cette visite s’inscrit dans la continuité des efforts de l’ONU pour soutenir le Burkina Faso en cette période critique
« Le populisme n’a qu’une seule vertu : c’est de déplacer les problèmes en faisant semblant de les régler », a écrit Wilfried Houngbédji avant de marteler : « Tôt ou tard, les populations se rendront compte qu’elles ont été abusées. »
Les Organisations professionnelles de médias expriment une vive préoccupation suite à l’enlèvement d’Atiana Serge Oulon, Directeur de publication du journal L’Evénement, au Burkina Faso le lundi 24 juin 2024.
« La plupart des médias occidentaux mentent. Ils passent leur temps à manipuler. Prenons l’exemple de la Côte d’Ivoire. Qui n’a pas détesté Gbagbo à cause de ces médias ? C’est le cas de notre génération », a-t-il déclaré avec véhémence.
Cependant, selon des sources citées par Le Monde, le capitaine Traoré serait actuellement « caché », et des discussions seraient en cours parmi les militaires « pour décider de l’avenir du régime ».
Quatre soldats burkinabè ont récemment été renvoyés de l’armée pour diverses infractions, dont le trafic d’armes, le vol et le recel de matériel appartenant à l’armée et à des tiers. Cette décision, qui intervient dans un contexte de lutte contre la corruption et de préservation de la sécurité nationale, a été prise par le ministre de la Défense, le général de brigade Kassoum Coulibaly.
C’est finalement au moment où personne ne s’y attendait que les trois (03) Etats qui ont formé l’Alliance des Etats du Sahel (AES) ont annoncé leur retrait de la CEDEAO (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest). Les militaires au pouvoir dans ces pays l’ont annoncé dans un communiqué conjoint ce dimanche 28 Janvier 2024.
Le gouvernement burkinabé a annoncé ce jeudi 18 janvier 2024 avoir contrecarré une nouvelle tentative de déstabilisation visant la transition politique en cours dans le pays. Selon le communiqué officiel des autorités de Ouagadougou, plusieurs individus, comprenant à la fois des militaires en fonction, des militaires radiés, et des civils, ont été appréhendés.
Cette démarche comprend une remise totale de peines pour 335 détenus, une remise partielle pour 626 autres, et une commutation de peines pour 7 condamnés à vie. Le ministre de la Justice, Edasso Rodrigue Bayala, a souligné que cette remise de peines s’inscrit dans les prérogatives du chef de l’État.
Au début du mois, quatre (4) français sont arrêtés à Ouagadougou, interrogés et puis transférés à la Maison d’arrêt de la capitale (MACA). Ils sont accusés d’espionnage. Paris dément cette version.
