ACTUALITES Politique

Guinée–Mali–Burkina Faso–Niger : Quelle issue au front commun contre la CEDEAO ?

Il y a six mois, une rencontre tripartite inédite avait réuni, à Ouagadougou, les ministres malien, burkinabè et guinéen des Affaires étrangères. Une occasion saisie pour sceller un front uni entre trois pays en cours de transition, ayant tous les trois connus un coup d’État militaire et, à ce titre, suspendus, tous les trois. Certes toujours membres des organes de l’Union africaine et de la CEDEAO, ils ne seront autorisés à siéger, à nouveau, dans les instances de ces organisations que lorsque l’ordre constitutionnel y sera rétabli. Avec la récente prise du pouvoir par l’armée au Niger, le rang des « frondeurs » s’élargit et inquiète les tenants de la diplomatie conventionnelle.

ACTUALITES Afrique Politique

Togo-Dr Christian Spieker : « La CEDEAO aussi n´a plus de crédibilité »

Qui voit la raison profonde de cette évacuation précipitée des Français par Emmanuel Macron au Niger ? La raison est simple. C´est une stratégie à effet psychologique à l´endroit du chef de la junte au pouvoir. C´est pour faire croire à la junte que l´intervention militaire des Etats de la CEDEAO est imminente. C´est pour agir sur la psychologie de la junte au pouvoir afin de la pousser à remettre le pouvoir avec frayeur à BAZOUM. Tout ça c´est du Bluff et c’est bien calculé par la France.

ACTUALITES Afrique Politique

Coup d’Etat au Niger : Vers une (inévitable) neutralisation des forces militaires antagonistes en présence (CEDEAO/Putschistes)

Afrique Education ne croyait pas si bien écrire quand, lundi, 31 juillet, en fin de matinée, son article posté sur son site internet disait exactement ceci : « Personne ne soutient le coup d’état militaire qui est survenu au Niger, mais, ce coup d’état est déjà là, et il a été endossé par toute l’armée. Il est également soutenu par les armées du Burkina Faso et du Mali, qui ne refuseraient pas de voler au secours des soldats nigériens si le président du CNSP (Conseil national pour la sauvegarde de la patrie), le général, Abdramane Tchiani, leur en faisait la demande ».