La Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a sans surprise suspendu le Burkina Faso de l'instance à l'issue d'un sommet extraordinaire tenu ce vendredi 28 janvier 2022.
Sur la crise malienne, j’ai montré mon côté de moi que j’aime le plus. L’opiniâtreté dans mes convictions. En tant que politiciens, normalement, on a tendance à braire avec la meute, pour l’électorat. Mais Dieu merci, je ne suis pas de ces politiciens-là.
Un élément-vidéo montrant le président ivoirien Alassane Ouattara en visite au Gabon et répondant à des questions de journalistes a tourné en boucle sur les réseaux sociaux mardi 18 janvier 2022.
Le chef de l'Etat ivoirien, Alassane Dramane Ouattara a reconnu lundi que les sanctions imposées au Mali peuvent également ébranler l'économie d'autres pays d'Afrique de l'Ouest, notamment son pays la Côte d'Ivoire.
Luc Abaki, ancien directeur de LCF (La Chaîne du Futur), met au défi les chefs d'Etat de la CEDEAO qui ont pris de lourdes sanctions contre le peuple malien et la junte militaire au pouvoir.
Qu'on se dise ceci. L'une des occasions dans lesquelles je me sens le plus fier de notre sous-région ouest-africaine, c'est quand je débarque aux aéroports d'Abidjan, de Dakar, de Ouaga, de Cotonou, sans me tracasser avec des histoires de visa, avec, en poche, mes CFA que je ne suis pas obligé de changer.
Outre les drapeaux malien et russe qui ont flotté vendredi dans les rues de Bamako, les couleurs du Togo sont également affichées lors de la grande mobilisation protestant les sanctions de la CEDEAO contre le Mali.
Dans les années 60, je demandais à un de mes parents qui revenait d’une mission aux Etats-Unis ce que les Afro-américains pensaient des Africains du Sud du Sahara. Il me répondit que ces derniers nous enviaient car, indépendants, nous avons la possibilité de choisir nos leaders et de prendre notre destin en main.
Les réactions se poursuivent après les lourdes sanctions prononcées par la CEDEAO contre le Mali. Prof. Togoata Apédo-Amah dénonce un « crime contre le peuple malien ». Et estime que « cela doit servir de leçon à toutes les sociétés civiles et tous les partis politiques de nos pays pour qu'ils s'entendent et s'unissent autour de l'essentiel lorsque l'essentiel n'est pas acquis ». L'universitaire togolais prône la création d’une « CEDEAO des peuples au service des peuples ». Lecture.