Qu'on se dise ceci. L'une des occasions dans lesquelles je me sens le plus fier de notre sous-région ouest-africaine, c'est quand je débarque aux aéroports d'Abidjan, de Dakar, de Ouaga, de Cotonou, sans me tracasser avec des histoires de visa, avec, en poche, mes CFA que je ne suis pas obligé de changer.
Outre les drapeaux malien et russe qui ont flotté vendredi dans les rues de Bamako, les couleurs du Togo sont également affichées lors de la grande mobilisation protestant les sanctions de la CEDEAO contre le Mali.
Dans les années 60, je demandais à un de mes parents qui revenait d’une mission aux Etats-Unis ce que les Afro-américains pensaient des Africains du Sud du Sahara. Il me répondit que ces derniers nous enviaient car, indépendants, nous avons la possibilité de choisir nos leaders et de prendre notre destin en main.
Les réactions se poursuivent après les lourdes sanctions prononcées par la CEDEAO contre le Mali. Prof. Togoata Apédo-Amah dénonce un « crime contre le peuple malien ». Et estime que « cela doit servir de leçon à toutes les sociétés civiles et tous les partis politiques de nos pays pour qu'ils s'entendent et s'unissent autour de l'essentiel lorsque l'essentiel n'est pas acquis ». L'universitaire togolais prône la création d’une « CEDEAO des peuples au service des peuples ». Lecture.
Sur sa page Facebook, le confrère Luc Abaki se prononce sur la crise malienne. L'ancien Directeur de LCF (La Chaîne du Future) voit la main de la France derrière les lourdes sanctionnés prononcées par la CEDEAO contre le Mali. Lecture.
Au nom du principe de la souveraineté, la CEDEAO n’avait pas pu imposer, à Accra, à ses États membres, la limitation de mandat présidentiel. Le Togo et la Gambie avaient refusé.
La société civile malienne réagit suite aux sanctions économiques prisées par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) contre son pays ce dimanche 9 janvier.
À mon sens, la Communauté Économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a, une fois de plus, manqué le coche le dimanche 9 janvier 2022 à Accra dans sa prise de sanctions multiformes et variées contre le Mali.
Ils sont nombreux ces Africains, leaders d'opinion, à exprimer leur solidarité envers le peuple malien. Certains vont jusqu'à désavouer les lourdes sanctions prononcées par la CEDEAO contre Assimi Goïta et son gouvernement de transition. C'est le cas de l'opposant Agbéyomé. Dans un communiqué, celui qui se réclame « président légitime des Togolais » dit apporter son « soutien indéfectible » au peuple malien et l’exhorte à poursuivre son combat contre le djihadisme... Bonne lecture.