Le Togo doit apprendre cette belle leçon chez l´Australie. Nos autorités togolaises, au lieu de privilégier les intérêts économiques et politiques du Togo dans les contrats entre Etats, ont tendance à privilégier l´amitié au détriment des intérêts du Togo surtout quand il s´agit de la France, par peur ou je ne sais quoi. Elles méconnaissent ce principe qui gouverne le monde des Etats selon lequel: "Les Etats n´ont pas d´amis mais des intérêts".
Le ministre de l´enseignement primaire et secondaire, Prof. Dodzi KOKOROKO fait bien son travail. La rigueur est au centre de son action ministérielle. Moi, je ne vois pas ça comme du zèle. C´est juste de la rigueur à mes yeux. Il tient bien ce ministère. Je ne l´apprécie pas en tant que personne, loin delà mais j´apprécie son travail.
La bonne raison finit toujours par s´imposer d´elle-même, peu importe de qui elle émane. Mais malheureusement en politique, l´idée de l´adversaire n´est jamais la bonne, même s´elle vaut de l´or pour le pays aux yeux du peuple. Dans toutes les démocraties, même occidentales, il en est ainsi.
Il y a certains événements mondiaux qui auraient pu interpeller la conscience de ceux qui dirigent notre pays et ceux de toute l´Afrique, surtout francophone, mais malheureusement ce n´est pas toujours ainsi. C´est le cas des jeux olympiques qui se déroulent actuellement à Tokyo au Japon. Les enfants de l´Afrique brillent pour la France alors que ça aurait pu être pour leur pays d´origine en Afrique.
Quand la CNAP (Concertation nationale entre acteurs politiques) a été annoncée et mise en place par le Ministre Boukpessi, j´ai vu de très loin et par bon réflexe, l´échec de l´opposition, à travers la présidence tournante qu´on a remise à UNIR et UFC lors de leur deuxième réunion le 19 janvier 2021 sous prétexte que ces deux partis politiques sont majoritaires à l´assemblée nationale alors que cela n´a rien à voir avec la CNAP qui a été mis en place pour trouver des solutions aux problèmes togolais.
Nous pouvons sortir le Togo et ensuite l´Afrique de la spirale française, si nous optons pour cette théorie ou stratégie que j´ai exprimée à plusieurs reprises dans mes articles précédents pour éveiller la conscience de mes compatriotes dans le choix du bon leader pour diriger le Togo et le libérer du joug de la France. Cette théorie vaut aussi pour tout pays africain francophone : celle du choix du bon président de la république par le peuple.
Le pouvoir judiciaire joue un rôle central dans un pays démocratique. C´est la colonne vertébrale pour la démocratie. Si ça lui manque, le pays ne peut jamais bien fonctionner et se développer. S´il n´arrive pas à s´émanciper mais reste sous tutelle du pouvoir exécutif, ce pays ne peut jamais évoluer. C´est une réalité.
C´est en voyant la mobilisation massive des maliens aux côtés du colonel Goïta que la France pourrait revoir sa stratégie de communication et sa pression à la baisse. Mais ce qui est sûr, la France ne retirera jamais sa base militaire au Mali.
À chaque réunion urgente des présidents des États de l´Afrique de l´Ouest, le président français Emmanuel Macron cherche toujours à interférer dans leurs décisions en prenant soin de téléphoner à certains d´entre eux avant leur rencontre pour influencer leurs décisions comme il en est le cas pour le Mali à Accra. C´est une immixtion inacceptable. En même temps durant tout son mandat en cours il ne fait que prôner la souveraineté de l´Union européenne vis-à-vis des Etats-Unis, de la Russie et de la Chine. Pour qui se prend-il vis-à-vis de l´Afrique et des présidents africains?
C´est dans le rang de la jeune élite africaine que la France cherche ses pions de demain. Un rapport français plus ou moins confidentiel, datant de 2015, volumineux de 203 pages à base des enquêtes en Afrique, commandé et fait pour l´Elysée par la commission des affaires étrangères de l´assemblée nationale, sous la présidence de la république de son prédécesseur, François Hollande, montre clairement comment la France veut procéder pour remplacer les dirigeants africains vieillissants, dans ses anciennes colonies pour assurer la relève de demain dans le seul but de maintenir son influence et sauvegarder ses intérêts économiques.