Pour être honnête, j'ai suivi cette vidéo avec une certaine tristesse, non que je sois opposé à ces excuses. Non. La contrition est un acte de grandeur du pénitent, qui ouvre la voie à l'absolution. S'excuser comme ils le font exige une hauteur d'esprit et je les en félicite.
Reporters Sans Frontières (RSF) a une nouvelle fois réagi à la libération des deux journalistes togolais arrêtés me mois dernier pour avoir “diffamé” certains membres du gouvernement. Cette fois, l'ONG basée à Paris appelle les dirigeants togolais à lever le contrôle juridique sur les collègues.
Les confrères Joël Egah et Ferdinand Ayité sont sortis de la prison civile de Lomé le 31 décembre passé. Ils sont placés sous contrôle judiciaire. Sur sa page Facebook, le Directeur de Publication du journal « L’Alternative » a fait une déclaration. Ferdinand Ayité se dit très déterminé à « être du côté de la vérité ». Lisez plutôt !
Ferdinand Ayité and Joël Egah, the two Togolese journalists arrested since December 10, 2021, were released on Friday December 31. A Conditional freedom.
Ce n’est plus un secret. Hier vendredi aux environs de 16 heures, les confrères Ferdinand Ayité et Joël Egah ont recouvré leur liberté. Ils ont pu passer le réveillon de la Saint-Sylvestre avec leur famille.
Ce vendredi 31 décembre, la justice a décidé de leur mise en liberté provisoire. Les directeurs des journaux « L’Alternative » et « Fraternité », en effet sont placés sous contrôle judiciaire.
Plus les années passent et plus Faure Gnassingbé qui a fait le choix de s’éterniser au pouvoir comme son géniteur, sombre dans des dérives autoritaristes. Opposants, activistes, journalistes sont impitoyablement traqués, arrêtés et jetés en prison sans autres formes de procès. A la manœuvre, le Service central de recherches et d’investigations criminelles (SCRIC), la Brigade de recherches et d’investigations (BRI), des polices politiques de Faure Gnassingbé et bras obscurs des FAT, et la justice, le bras armé du régime.
Cette organisation internationale de défense de la liberté de la presse et la protection des sources des journalistes demande la libération des deux journalistes demande la libération des deux patrons de presse.
L’inculpation et la détention des confrères Ferdinand Ayité, Joël Egah continuent d'indigner plus d'un. Me Raphaël Kpandé-Adzaré vient d'adresser une lettre ouverte aux « fidèles » des ministres-pasteurs plaignants dans cette affaire. « Vos pasteurs prêchent le pardon, mais ne peuvent pas eux-mêmes pardonner ! », leur a-t-il indiqué. Lisez plutôt !
Nouvelle émission de "La Voix du Peuple" sur la radio Avuleté. Le confrère Sylvain Amos et ses invités se prononcent sur la situation sociopolitique du Togo.