Au lendemain d’une violente attaque au Togo contre plusieurs localités dans la région des Savanes, le président Faure Gnassingbé est retourné samedi 16 juillet dans le Kpendjal, un calme précaire règne. Les populations désemparées s’interrogent et l’armée appellent « à ne pas céder à la panique » après cette attaque, qui a eu lieu en pleins rites de passage à l’âge adulte, à Kara.
Juste au lendemain de l'information faisant état de l'attaque terroriste ayant eu lieu dans la préfecture de Kpendjal, précisément à la hauteur de la localité de Sanloaga, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a tout bousculé, renoncé à plusieurs épisodes de son programme de la journée de jeudi pour se rendre avec empressement sur les lieux, à plus de 700 kilomètres de Lomé, la capitale où il réside.
Ce mercredi 14 avril, les forces de sécurité et de défense ont bouclé les points importants de la ville de Kpalimé. Cette descente rentre dans le cadre d’une opération de prévention et de lutte contre la criminalité.
Les militaires ont pris d’assaut la zone d’Alinka, localité située à Agoè-nyivé (canton de Togblekope) ce matin. Aucune entrée, ni sortie n’est autorisée à tous les riverains de ce quartier. Toute la zone est militarisée et les esprits frêles en sont scandalisés.
Les Forces armées togolaise sont à nouveau en deuil. Elles viennent de perdre un vaillant militaire, un soldat de rang. Il s’agit du Général Kézié Bissang. Son décès a été annoncé ce vendredi.
Samedi, les forces de défense et de sécurité ont fait une descente à Katanga, l’un des plus vieux et dangereux quartier de Lomé où le grand banditisme se développe très rapidement.