Togo- « Consensus politique» sans les Gnassingbé: Amnistie politique partielle avant toute concertation nationale
COMMUNIQUÉ DU 6 janvier 2023 ADRESSÉ AU PEUPLE TOGOLAIS RESEAU DE LA COORDINATION DE LA DIASPORA TOGOLAISE INDEPENDANTE (RCDTI) ET…
COMMUNIQUÉ DU 6 janvier 2023 ADRESSÉ AU PEUPLE TOGOLAIS RESEAU DE LA COORDINATION DE LA DIASPORA TOGOLAISE INDEPENDANTE (RCDTI) ET…
Nouveau communiqué conjoint du Réseau de la coordination de la diaspora togolaise indépendante (RCDTI) et du Collectif pour la vérité des urnes-Togo-diaspora (CVU-Togo-Diaspora). Plusieurs sujets y ont été abordés. Du terrorisme aux coups d’Etat institutionnels et militaires en Afrique, en passant par la crise sociopolitique au Togo.
Qui aurait pu croire que l’Afrique pourrait exporter autre chose que ses matières premières non transformées ? Personne ! Sauf que les dirigeants togolais, sur conseil d’un « mercenaire français » du droit constitutionnel, ont réussi provisoirement cette prouesse : exporter les modifications des Constitutions, proposer un 3e, un 4e et bientôt un 5e mandat présidentiel, c’est s’assurer tôt ou tard un Coup d’Etat constitutionnel.
Communiqué conjoint du Réseau de la Coordination de la Diaspora Togolaise Indépendante (RCDTI) et du Collectif pour la Vérité des Urnes-Togo-Diaspora (CVU-Togo-Diaspora). Les deux organisations proposent un projet pour une transition politique et citoyenne réussie au Togo.
Nouveau communiqué conjoint du Réseau de la Coordination de la Diaspora Togolaise Indépendante (RCDTI) et du Collectif pour la Vérité des Urnes-Togo-Diaspora (CVU-Togo-Diaspora) sur la dernière visite de Faure Gnassingbé à l’Elysée. Face au régime cinquantenaire des Gnassingbé, le Peuple togolais n’a d’autres options que de se refonder à partir de la reconstruction d’un contre-pouvoir avec tous les citoyens et des groupes d’organisations citoyennes indépendants, indiquent les deux organisations. Lecture.
Le 27 avril 1960, avec le concours de l’Organisation des Nations Unies, à l’époque indépendante de certaines puissances étatiques la composant, le Togo dirigé par Sylvanus Olympio, son premier Président élu démocratiquement, n’a pu obtenir une indépendance juridique de la France qu’au prix d’importantes conditionnalités françaises, restées non souscrites.
Avec la crise sanitaire liée à la pandémie de Coronavirus COVID-19 fin-2019-2020 et ses effets en cascade sur l’économie togolaise, l’Etat togolais, représenté par Faure Gnassingbé, a opté pour un plan de riposte dénommé « la Stratégie en 3 R », financé en partie par le Gouvernement et, en grande majorité, par des bailleurs de fonds internationaux dont une importante partie sous forme de prêts remboursables. La Cour des comptes du Togo, chargée de contrôler l’ensemble du processus de mise en œuvre du plan de riposte, a relevé sur certains postes de dépenses, d’une part de nombreuses irrégularités assorties d’une absence de justificatifs, d’autre part des contournements de procédure relatifs à des dépenses ne pouvant être catégorisées dans le processus de lutte contre le Covid-19. Ce constat conduit à estimer qu’après avoir été le théâtre du PétroleGate[1], le Togo se retrouve désormais en plein COVID-Gate[2].
Personne ne peut considérer comme anodin le fait que les autorités togolaises refusent de garantir le droit des populations à l’accès à l’information en empêchant certains médias indépendants comme le « Journal Liberté[1] » du Togo de faire des analyses et des recoupements. En tentant d’exiger la suspension de ce média en abusant des textes de Loi, le syst ème Gnassingbé fait preuve de non-transparence. Les journalistes indépendants au Togo doivent pouvoir faire leur travail sans peurs, sans intimidations, sans harcèlement, ni chantages[2], surtout lorsqu’ils défendent les intérêts des victimes du système Gnassingbé. Il y va de la liberté d’expression, et de la vérité. Le droit de réponse existe et doit être appliqué en toute transparence. A ce titre, les médias togolais indépendants sont régulièrement empêchés de participer à des « portes ouvertes » des prisons togolaises.
Nouveau communiqué conjoint du Réseau de la Coordination de la Diaspora Togolaise Indépendante (RCDTI) et du Collectif pour la Vérité des Urnes-Togo-Diaspora (CVU-Diaspora). Après avoir dressé un tableau sombre de la dictature de Faure Gnassingbé, les deux organisations plaident pour l’instauration d’un Tribunal Spécial pour le Togo (TST). Elles invitent par ailleurs les Togolais à sortir leur silence et à réunir de preuves tangibles pour les présenter devant un Tribunal indépendant du système Gnassingbé, ou à défaut devant un futur Tribunal spécial pour le Togo portant sur les crimes, le système d’impunité et les actes illégaux et anticonstitutionnels du système Gnassingbé. « Il y va de la dignité des innombrables victimes togolaises et non togolaises du système Gnassingbé », précise le communiqué. Lisez plutôt!
Alors que le système Gnassingbé est depuis plusieurs décennies très majoritairement contesté, une partie encore trop importante du Peuple togolais, par fatalisme ou par ignorance, finit par croire à une forme de malédiction. Il s’agit là d’une erreur majeure d’appréciation car ce que le clan au pouvoir a construit au Togo contre le Peuple togolais, doit pouvoir être déconstruit par des femmes et des hommes de valeur, attachés à reconquérir leur liberté.