La lutte politique au Togo est au point mort depuis quelques mois déjà. Pas de manifestations, plus de revendication du peuple. C’est à croire que les Togolais sont finalement fatigués du combat politique enclenché depuis les années 90. Nombreux sont ces observateurs qui accusent les leaders politiques de l’opposition d’être à l’origine de cette démobilisation populaire. Et c’est à juste titre. Mais tout n’est pas encore fini, rassure Nathaniel Olympio.
Gérald Akoumey n’est plus à présenter. Ancien coordonnateur du Mouvement Les Sentinelles de la République, ancien Secrétaire administratif puis Secrétaire général du Parti Les Démocrates, et dernièrement président du mouvement « La Patrie d’Abord », l’homme politique qui a toujours milité pour le changement au Togo, a tiré sa révérence vendredi 23 avril dernier des suites d’une maladie.
Le Togo n’est pas un Etat indépendant. Il baigne dans le néocolonialisme. En tout cas, c’est ce que pensent les responsables du parti « Les Démocrates ». Dimanche à Lomé, Nicodème Habia et ses militants ont salué la mémoire des pères de l’indépendance du Togo. C’est en prélude à la célébration demain mardi du 27 avril, jour d’anniversaire des 61 ans de l’accession du pays à la souveraineté internationale.
Au Togo, depuis les années 90, la lutte politique a été toujours marquée par une rivalité féroce entres les figures de proue de l’opposition. Ceux qui ont plus de militants sur le terrain, se croient plus crédibles, plus sérieux et plus puissants que les autres. Cette guerre leadership ne cesse d’affaiblir la lutte au grand bonheur du régime cinquantenaire.
La militante de l’opposante, basée dans la ville d’Accra au Ghana, a tiré sa révérence ce lundi 22 février des suites d’une courte maladie, murmure-t-on dans certains milieux politiques.
Dans une interview accordée au confrère AMANIA-INFO, le président du Parti des Togolais, Nathaniel Olympio indique sans langue de bois un schéma de sortie de crise au Togo. Il propose des pistes pour intensifier la lutte devant permettre l’avènement de la démocratie au Togo. Bonne lecture.
Dans une interview accordée Amania-Info, Nathaniel Olympio, le président du Parti des Togolais, a indiqué qu’il s’attend à un réveil du peuple togolais en 2022.
Dans un tout récent texte de conscientisation, l’historien Godwin Tété tente de remonter le moral aux « combattants togolais de la liberté ». Le militant de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) invite « ses compagnons de route » à se lever pour poursuivre la lutte.
Au Togo, on tendance à imputer les échecs de la lutte politique aux leaders de l’opposition. Mais quid de la responsabilité des populations, elles-mêmes ?