25 C
Canada
Wednesday, May 8, 2024
Accueil ACTUALITES Une africaine à la tête de l’OMC

Une africaine à la tête de l’OMC

L’ancienne ministre des Finances du Nigeria, Dr Ngozi Okonjo-Iwela, est nommée, ce lundi, première femme et premier dirigeant africain à la tête de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).

Après plusieurs mois sans dirigeant, l’OMC a une nouvelle directrice générale. Il s’agit de la Nigériane Ngozi Okonjo-Iwela, 66 ans. La décision a été prise ce lundi par les membres de l’OMC « lors d’une réunion spéciale du Conseil général, à l’issue d’un processus de sélection qui comprenait huit candidats du monde entier », a annoncé lundi l’institution.

Ainsi, elle succède à la tête de l’OMC au Brésilien Robert Azevêdo démissionné août dernier pour « raisons familiales ».

Quelques heures après sa nomination, Dr Ngozi Okonjo-Iwela n’a pas caché sa satisfaction. Dans un tweet, elle s’est dite « honorée d’être la première femme et la première africaine » à être nommée à la tête du gendarme mondial du commerce et « Prête à relever les défis de l’OMC ». Son mandat commence le 1er mars 2021.

Née le 13 juin 1954, Ngozi Okonjo-Iweala est mère de quatre enfants. Diplômée de l’université Harvard et au Massachusetts Institute of Technology (MIT) aux États-Unis, l’ancienne directrice générale de la Banque mondiale a été à deux reprises ministre des Finances du Nigeria, puis ministre des Affaires étrangères.

Subscribe
Notify of
guest
0 Comments
Inline Feedbacks
View all comments

Popular News

Togo-Yacoubou Moutawakilou, condamné à mort et exécuté pour son engagement pour le Togo

Depuis ce triste jour du 13 janvier 1963 où Sylvanius Olympio fut assassiné, tous ceux qui ont essayé d´affronter la dictature en se mettant sur son chemin, furent impitoyablement éliminés. La liste de tous ces martyrs, assassinés d´une façon ou d´une autre, est longue. Les nombreuses tentatives depuis le début des années ´90 pour humaniser le pouvoir d´état et le rendre aux Togolais, n´ont pas pu résister à la terreur militaire, seule légitimité de la dictature du père en fils.