A 35 ans, cet international sénégalais est, probablement, en train de relever son dernier défi sur un terrain de football sous les couleurs de Red Star, un club de troisième division française.
Bien qu’il ait connu le niveau professionnel sur le tard, Cheikh Ndoye peut, au soir de sa carrière professionnelle, être fier de tout ce qu’il a accompli sur un terrain de football.
Blessé en 2019 au genou, le Lion de la Teraga, passé dans les championnats de France et d’Angleterre, se relance au Red Star, une équipe de la région parisienne évoluant en troisième division.
La fin de carrière approche pour celui qui a été formé à Yakaar au Sénégal. Et il regarde dans le rétroviseur : peu de personnes ont parié sur son adaptation au haut niveau.« Je suis fier de moi, d’avoir représenté dignement mon pays à une Coupe du monde », résume-t-il car peu sont ceux qui peuvent démarrer dans le monde professionnel entre 26-27 ans et réaliser ce qu’il a pu faire. « Quelqu’un qui débute sa carrière comme ça, qui fait une Coupe d’Afrique et une Coupe du monde, qui a joué en Ligue 1 et en Ligue 2, qui a été capitaine… Je suis fier de moi-même », laisse-t-il entendre sobrement.
Absent des petits papiers d’Aliou Cissé, le sélectionneur de l’équipe nationale, depuis sa grave blessure, Cheikh Ndoye caresse néanmoins le rêve de figurer parmi les Lions de la Teranga qui iront défendre leur pays en terre camerounaise lors de la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) en hiver prochain.
Même s’il n’est pas retenu pour la messe continentale, il « espère que le Sénégal va remporter cette Coupe d’Afrique que tout le pays attend depuis l’indépendance ».