Depuis six mois, la promotion de la consommation locale semble entrée dans les priorités des autorités togolaises. Bientôt, le pays sera doté d’une stratégie nationale de promotion de la consommation locale. En attendant, ici et là, des initiatives sont prises pour faire intéresser les Togolais aux produits du terroir. L’une d’entre-elles portée par le Ministère de la consommation locale est le port des tenues locales lors des séances officielles par les membres du gouvernement.
Depuis quelques années les quelques résultats probants du « consommer local », suscitent un réel espoir : réduire la dépendance notamment alimentaire du pays et structurer des systèmes agricoles et alimentaires durables et inclusifs des communautés. La prise de conscience des différents acteurs est évidente, des volontés politiques s’expriment.
Les membres du gouvernement vont donner l’exemple…
Pour preuves, l’élaboration de la stratégie nationale qui prend en compte d’importants leviers pour une profonde mise en œuvre de la promotion de la consommation locale, la valorisation des mets locaux, la mise en œuvre des mécanismes d’appui aux initiatives et producteurs locaux, et le port des tenues locales lors des séances officielles par les membres du gouvernement. Et c’est ce dernier point qui nous intéresse. En effet, alors que l’on promeut la consommation locale, les autorités togolaises semblent elles-mêmes données le mauvais exemple à commencer par le Chef de l’Etat qui depuis son ascension au pouvoir est toujours en costume que ce soit lors des événements internationaux ou des tournées nationales au contact des populations à la base. Un constat souligné d’ailleurs par FRATERNITE dans l’une de ces parutions il y a deux ans.
Mais désormais, au sommet de l’Etat, les plus hautes autorités vont jouer la fibre patriotique en portant des tenues locales lors des cérémonies officielles. Un code vestimentaire auquel devrait aussi se plier le Président de la République, Faure Gnassingbé. L’objectif étant non seulement de conquérir le cœur des Togolais mais aussi d’afficher l’identité culturelle en l’occurrence lors des visites officielles à l’extérieur.
Ainsi, si cette initiative prenait corps, les Togolais pourraient voir Faure Gnassingbé habillé en Lokpo (pagne traditionnel en langue Ewé).
L’exemple du Burkina Faso…
Dans la sous-région, le Burkina Faso est un avant-gardiste dans la promotion des tenues traditionnelles. En effet, au pays des hommes intègres, le pagne traditionnel dan fani fut rendu obligatoire par décret ministériel le 29 octobre 1986 pour tous les agents de l’Etat dans la fonction publique durant leurs heures de service.
Mais dès l’arrivée de Blaise Compaoré au pouvoir (1987-2014), le «Pagne tissé de la patrie», est aussitôt passé à la trappe. Trente ans plus tard, il semble retrouver une nouvelle vie. Preuve en est, le président Marc Roch Kaboré, son gouvernement et même son épouse, ne manquent pas une apparition officielle pour se vêtir en dan fani.
Plus encore l’équipe du Burkina, Faso a été classée première aux Jeux Olympiques de Rio 2016, pour sa tenue vestimentaire (pagne) lors de la cérémonie d’ouverture.
Une reconnaissance pour les artisans et producteurs locaux…
Cette initiative du ministère de la Consommation Locale va sans aucun doute booster la consommation des produits du terroir. Par conséquent, elle permettra aux artisans et producteurs locaux de sortir de l’anonymat et de vivre de leur noble métier. Au-delà de l’aspect économique avec la création d’emploi, de richesse et donc de lutte contre la pauvreté et la misère dans les campagnes, c’est aussi une reconnaissance pour ces concitoyens qui ont fait le choix de pérenniser les traditions du pays à travers leurs œuvres.
Source: FRATERNITE
on s’en fout. Tout ce qu’on attend de lui, c’est de partir et laisser le Togo entre les mains de vrais patriotes.
Soyons réalistes… Dans une économie globalisée, et un monde des droits et libertés des individus le “consommé local” ne saurait être imposé. Ce n’est pas parce que le Président de la République porterait un habit fait localement que la population devrait suivre. Développons la qualité de l’artisanat local, et les produits fabriqués s’imposeront par leur qualité aux consommateurs.
Moi je dis que le protectionnisme a du bon pour des économies aussi modestes que les nôtres. Il y a des produits étrangers (en réalité impropres à la consommation) comme les tilapias de Chine, les tomates italiennes, les résidus de volaille d’europe, les frippes souillées d’Occident….etc. Nous devons apprendre à consommer ce qui sort de notre appareil productif pour notre santé et pour soutenir nos emplois.
J’ai dit.
Armées togolaises, soyez courageux, débarrassez nous de cet avorton fainéant et imposteur. 60 ans de règne d’une seule famille, une famille diabolique qui a plongé le Togo dans les abîmes les plus sordides. Cela ne vous dit rien? Qu’est ce qu’elle vous a donné à manger et à boire pour que vous lui fassiez autant allégeance? Du champagne, du vin frelaté aux urines et excréments de l’avorton? Semblerait-t-il que c’était des pratiques du père qui baignait dans un mysticisme absolu.
Reagissez militaires togolais, ne vous laissez pas berner jusqu’à ce point.Au moins le gendarme Bokobosso à la fin des années 60 a tenté quelque chose car il flairait déjà la mégalomanie du père et un grand danger à venir pour le Togo . Dommage qu’il ait raté sa cible soit disant, cela aurait pu nous débarrasser depuis longtemps du diable. Militaires togolais, ne soyez pas bête, c’est le Togo qui vous paie, vous habille et nourrit vos famille, vous lui devez cela.
Autour de la consommation locale, un chapelet d’initiatives ont vu le jour entre autres le moi de la consommation locale, la promotion des place locaux lors des réceptions officielles. Il faut peut-être aller plus loin. Il faut reconnaitre que la crise sanitaire lié à la Covid-19 a boosté cette consommation locale. Il est important que les plus hautes autorités apportent un soutien sans faille à ce concept dans l’habillement, l’alimentation et autres. Aujourd’hui, les prix des produits locaux sont très élevés, il faille prendre des mesures concrètes pour que ces produits puissent être compétitifs sur nos marchés par rapports aux produits importés.