Burkina-Faso : Ce que la CEDEAO attend de la junte

Les chefs d’État qui s’étaient réunis hier à Accra, ont demandé aux dirigeants militaires du Burkina-Faso de proposer rapidement un calendrier électoral, a annoncé jeudi le président de la Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Le président de la Commission de la CEDEAO, Jean Claude Kassi Brou, a déclaré lors d’une conférence de presse qu’il n’était pas nécessaire d’imposer davantage de sanctions contre l’armée qui a renversé le président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré.

« Nous les avons engagés. Et ils ont manifesté leur intérêt à travailler avec la CEDEAO pour le rétablissement de l’ordre constitutionnel », a déclaré Brou.

« Puisqu’ils ont montré leur capacité à travailler avec la CEDEAO, nous ne pouvons pas nous contenter d’imposer les sanctions maximales », a-t-il ajouté.

Cependant, l’instance sous-régionale regrette que l’autre gouvernement militaire du Mali voisin n’ait pas encore présenté de voie “acceptable” pour revenir à l’ordre constitutionnel, ce qui pourrait conduire à un assouplissement des sanctions.

0 thoughts on “Burkina-Faso : Ce que la CEDEAO attend de la junte

  1. c’est la solution que donne la cedeao alors? suffit d’etre daccord pour aller aux elections et on vous laisse continuer votre coup d’état.
    c’est une cedeao à géométrie variable.
    Roch, les carottes sont cuites pour toi

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *