L’on avait en effet espéré que le sommet extraordinaire de la CEDEAO, tenu à Accra le 04 juin dernier, allait être soldé par la levée de l’illégal et illégitime embargo imposé maladroitement par les dirigeants politiques de la CEDEAO, sous injonction manifeste de la France. Mais hélas, malgré les supputations, malgré les contacts multiples, malgré l’intrusion du Président du Togo, Faure Gnassingbé désigné de fait par les dirigeants maliens comme médiateur supplémentaire devant convaincre ses pairs de la nécessité de cette levée, les pesanteurs extérieures ont eu raison de ces bonnes intentions affichées ici et là.