Du Togo au Tchad via Washington : le Togolais Farouk Mollah Banna, nouveau visage de la Banque mondiale à N’Djaména
La Banque mondiale a annoncé la nomination de M. Farouk Mollah Banna en tant que Représentant résident de la Banque…
La Banque mondiale a annoncé la nomination de M. Farouk Mollah Banna en tant que Représentant résident de la Banque…
Faure Gnassingbé veut-il se libérer de l’assistance du FMI et de la Banque mondiale ? C’est loin d’être le cas. Loin des discours visant à faire plaisir à la Chine, le gouvernement togolais entretient des relations étroites avec les institutions de Bretton Woods qui maintiennent le pays à flot. En effet, en mars 2024, le Conseil d’Administration du FMI avait encore approuvé un accord de 42 mois au titre de la facilité élargie de crédit (FEC) en faveur du Togo. Cet accord porte sur un financement d’environ 390 millions de dollars (environ 230 milliards de FCFA) avec un décaissement immédiat de 68,3 millions de dollars environ (près de 40 milliards de FCFA).
Le 12 juillet 2024, le Togo a conclu trois conventions de financement d’un montant cumulé d’environ 298 millions $ (180 milliards FCFA) avec la Banque mondiale, pour la mise en œuvre de trois projets prioritaires.
Dès 1945, lors du débat sur la ratification des accords de Bretton Woods, un homme politique français, Gaston Defferre déclarait devant l’Assemblée nationale constituante ceci : « L’on peut craindre que l’Etat le plus riche, les Etats-Unis d’Amérique, établisse par là une hégémonie financière dont nous savons qu’elle est aussi redoutable qu’une hégémonie militaire[1] ». La démocratie au sein du Conseil d’administration des institutions financières de Bretton Woods repose sur un mode non démocratique, remplacé par des désignations-élections de type censitaires car fondées sur le poids économique de chacun des Etats membres. La réalité est que certains pays comme les Etats-Unis et ceux du G7 ont ou imposent une influence prépondérante qui « stabilise » le faible poids et influence des pays du Sud global dont l’Afrique, les réduisant à la portion congrue.
L’Évaluation des politiques et institutions en Afrique (CPIA) est un outil de diagnostic annuel de la qualité des structures politiques et institutionnelles nationales des pays d’Afrique subsaharienne ainsi que leur capacité à soutenir une croissance durable et inclusive. Selon le dernier rapport publié en Septembre dernier, le Togo enregistre la plus forte progression en 2022 en Afrique avec un score de 3,7 point.
Des consultations publiques des parties prenantes dans le District autonome du grand Lomé auront lieu ce mercredi 30 août dans la salle de réunion de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP).
À l’issue d’une Table ronde de haut niveau organisée conjointement à Lomé par la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), la Banque Mondiale et le gouvernement Togolais, dix-sept pays de la sous-région ont adopté mercredi 31 mai la « Déclaration de Lomé sur les Engrais et la Santé des Sols ».
Quelques semaines après sa visite historique au Togo, David Malpass connait son successeur à la tête de la Banque Mondiale. Le ministre, secrétaire générale de la présidence togolaise, Sandra Johnson, a réagi jeudi suite à l’annonce d’Ajay Banga, comme nouveau président de la Banque mondiale.
En visite le weekend dernier au Togo, le Président du Groupe de la Banque Mondiale, David Malpass, a procédé à la remise officielle de 34 000 tonnes d’engrais au pays de Faure Gnassingbé.
Dans le cadre de sa dernière visite officielle en Afrique à la tête de la Banque mondiale, David Malpass est arrivé comme prévu au Togo ce vendredi 31 mars 2023. Le responsable américain va immédiatement rencontrer le chef de l’État Togolais Faure Essozimna Gnassingbé.