Dans une nouvelle publication sur sa page Facebook, Prof. Apédo-Amah Togoata s’inquiète de la situation de Djimon Oré, l'opposant arrêté le 29 avril devant sa femme et ses enfants, accusé et condamné à 2 ans de prison ferme par la justice togolaise.
Le pouvoir judiciaire joue un rôle central dans un pays démocratique. C´est la colonne vertébrale pour la démocratie. Si ça lui manque, le pays ne peut jamais bien fonctionner et se développer. S´il n´arrive pas à s´émanciper mais reste sous tutelle du pouvoir exécutif, ce pays ne peut jamais évoluer. C´est une réalité.
À en croire ce qui est écrit sur les réseaux sociaux et nous parvient, le mardi 18 mai 2021 sera le jugement de Djimon Oré pour avoir courageusement et avec bravoure osé dénoncer la politique africaine de la France ainsi que sa comparaison « audacieuse » de la situation du Togo à celle du génocide rwandais de 1994 dont la France est le complice actif avec sa folie de grandeur dans le continent africain.
Le Pacte socialiste pour le renouveau (PSR) du Prof Komi Wolou réagit également sur l’arrestation de Djimon Oré, président du Front des patriotes pour la démocratie (FPD).
Accused of attempted aggravated disturbance of public order, the former Togolese Minister Djimon Oré has been in police custody since Thursday, April 29, 2021
L´arrestation de Djimon Oré et les méthodes employées montrent encore une fois que le Togo n´est pas un État de Droit. C´est purement un abus de pouvoir. Le Togo est un Etat serviteur des intérêts de la France depuis l´assassinat de Sylvanus Olympio en 1963. C´est un fait incontestable qu´il est juste en train de dénoncer. Cela ne mérite pas une interpellation musclée. Djimon Oré est en droit de le dire car la France cautionne la dictature au Togo et en Afrique pour sauver ses intérêts.
Le Front des Patriotes pour la Démocratie (FPD) exige la libération de son président, Djimon Oré, enlevé à son domicile hier après-midi, par un groupe de gendarmes habillés en civil, lourdement armés.