La France, « un empire qui ne veut pas mourir » selon le MMLK
Le Mouvement Martin Luther King (MMLK) du pasteur Edoh Komi estime que la France d’aujourd’hui serait dans une « posture arrogante » à l’image « d’un empire qui ne veut pas mourir ».
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Le Mouvement Martin Luther King (MMLK) du pasteur Edoh Komi estime que la France d’aujourd’hui serait dans une « posture arrogante » à l’image « d’un empire qui ne veut pas mourir ».
UN AFRICAIN POUR UNE FONDATION OU UNE FONDATION POUR UN AFRICAIN ?
RFI publiait le 6 octobre une interview : « Achille Mbembe : Il faut « relancer l’agenda démocratique sur le continent », de celui qui fut la cheville ouvrière du sommet Afrique-France de Montpellier en octobre 2021 et dévoile la création de la Fondation de l’innovation pour la démocratie, déclinaison des recommandations du sommet, sans préciser le contenu de l’action concrète de la fondation. Il est malgré tout précisé que cette Fondation ne soutiendra pas les partis d’opposition en Afrique.
Un riche Français vient parler à un riche Camerounais. Ce sont des homologues, nous dit-on. Des chefs d’État. Même si le Français est élu démocratiquement, et que le Camerounais a fait un hold-up électoral et embastillé ses adversaires politiques…
Si vous demandez à Emmanuel Macron aujourd’hui pourquoi le Mali est pauvre, il vous répondra que c’est parce que les femmes maliennes produisent trop d’enfants et que les hommes maliens au lieu d’épouser des vielles femmes ménopausées comme sa Brigitte se permettent de prendre trois à quatre jeunes filles en âge de procréer qui font chacune une pléthore d’enfants.
Le bras de fer entre le Mali et la France se poursuit. La prochaine bataille de la guerre diplomatique qui oppose ces deux pays se jouera peut-être à New York.
« Hélas ! On s’habitue même à la prison ; on devient un hôte naturel de ces tristes demeures » (Jules Simon). Le dernier espoir de la Présidence togolaise de voir l’ancienne conseillère de Faure Gnassingbé, Reckya Madougou libérée, s’est effondré comme un château de cartes.
Cameroun, Bénin, Guinée-Bissau, Emmanuel Macron aura fait des heureux dans des palais présidentiels de ces pays, de par sa tournée en Afrique, la première de sa seconde mandature à l’Elysée. Ils seraient nombreux, ces dirigeants du continent à vouloir accueillir le dirigeant français, lorsqu’on sait la valeur généralement donnée à ces genres de visites. Parmi eux, sans doute le « Jeune Doyen ». Tout porte à croire qu’il est snobé malgré son statut de « Jeune Doyen » et tous ses efforts (sic) pour rentrer dans les bonnes grâces des décideurs du monde…
Après avoir nié devant Macron qu’il n’y a aucun prisonnier politique au Bénin, voilà le président Talon qui procède ce mercredi à la remise en liberté de 30 opposants arrêtés durant la présidentielle d’avril 2021.
Partons de ce principe simple qui veut que des pays n’aient que des intérêts à défendre, leurs atouts à vendre. Ainsi donc la tournée, cette semaine, du Président français Emmanuel Macron au Cameroun, au Bénin et en Guinée Bissau, vise essentiellement à commercialiser les atouts de la France en Afrique, à rafraîchir les deals séculaires scellés entre la France et ses colonies du continent, afin d’éviter toute tentative d’évasion des États africains vers d’autres prédateurs.
À l’initiative du député écologiste du Rhône, Hubert Julien-Laferrière, secrétaire de l’Assemblée nationale et membre de la commission des Affaires étrangères, 77 députés Nupes et Renaissance ont adressé une lettre, que nous nous sommes procurée, à Emmanuel Macron, au sujet de son déplacement au Bénin. Les parlementaires alertent sur « les dérives autoritaires » du chef d’État, ainsi que sur les conditions de détention de deux opposants, Reckya Madougou et Joël Aïvo.