“Ingrat” : Ibrahim Traoré répond sèchement à Macron après ses déclarations sur l’Afrique
Le capitaine Ibrahim Traoré, président du Burkina Faso, a vivement réagi aux récentes déclarations du président français Emmanuel Macron, affirmant…
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Le capitaine Ibrahim Traoré, président du Burkina Faso, a vivement réagi aux récentes déclarations du président français Emmanuel Macron, affirmant…
« Après notre première rencontre, je suis persuadé que nous allons insuffler une nouvelle dynamique au partenariat entre le Sénégal et la France, fondé sur des valeurs démocratiques partagées et des liens humains solides », a affirmé le président français.
L’Afrique a connu plusieurs étapes de transformations; elles se sont déroulées sous différentes formes: traite négrière, colonisation, décolonisation, indépendance et néocolonialisme… etc. Nous pouvons dire sans jeux de mots qu’il n’y a pas eu réellement d’évolution et nous vivons toujours dans le temps des plantations. L’Afrique n’a pas de droit, le présent et le futur du continent Africain sont précaires, incertains. Après avoir acquis l’indépendance il y a presque 70 ans l’Afrique demeure un continent très riche mais très pauvre en infrastructure, tout est archaïque, insalubre. Sur les visages de nos pauvres mères et pères on voit que le crépuscule s’assombrit, l’avenir meilleur est très lointain.
« Il fallait sortir les poubelles sans que nos amis de la junte s’en aperçoivent », a-t-il relaté. « Il s’agissait de faire rentrer de la nourriture, de l’eau, là aussi en faisant preuve d’ingéniosité », a-t-il ajouté. « Très clairement, l’objectif était de me faire craquer, et donc de me faire sortir ».
Le départ demandé des français du Niger marque t’il la fin de son hégémonie militaire et diplomatique en Afrique ? Paris a-t-elle définitivement perdu la partie au Sahel ? Maintenant que ses partenaires américains semblent avoir directement pris langue avec les différents régimes militaires du Mali, du Burkina Faso, de Guinée et du Niger, quel type de rapport Paris pourra t’il établir désormais avec ces pays qui étaient considérés comme ses zones d’influence exclusifs ?
« Si nous redéployons quoi que ce soit, je ne le ferai qu’à la demande du président Bazoum et en coordination avec lui. Pas avec des responsables qui aujourd’hui prennent en otage un président », a-t-il dit
Tout en rejetant tout sentiment de “paternalisme” et de “faiblesse” en Afrique, le président a été accusé par l’essayiste Thomas Deltombe, d’avoir affiché une certaine “arrogance” dans ses propos. Deltombe soulève également une incohérence dans la politique étrangère française en se demandant pourquoi un soutien à un coup d’État est manifesté dans certains cas et pas dans d’autres.
Un mois après le coup d’État au Niger qui a renversé le président démocratiquement élu, Mohamed Bazoum, le gouvernement militaire a émis l’ordre de départ pour l’ambassadeur français du pays.
L’état-major des forces armées françaises a contesté mardi une information diffusée par la radio officielle algérienne, démentant ainsi que l’Algérie ait refusé à la France l’autorisation de survoler son territoire pour une opération militaire au Niger.
La France entreprend des actions pour rapatrier ses citoyens présents au Niger. Les autorités diplomatiques ont informé les Français résidant dans le pays d’Afrique de l’ouest qu’une opération d’évacuation est en cours de planification
La France veut rester un “partenaire pertinent” en Afrique malgré les “discours anti-français”, a déclaré la ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna en présentant mardi soir devant le Sénat la politique étrangère du pays en Afrique.
Le Ministre des Affaires Etrangères, de l’intégration Africaine et des Togolais de l’Extérieur, Prof. Robert Dussey a encore présenté un discours sur le panafricanisme ce vendredi 26 2023, dans le cadre du colloque de l’Académie des Sciences d’Outre-Mer sur le thème « Cent ans de passion et au-delà pour l’outre-mer ».
La France pourra-t-elle encore exporter des céréales vers l’Afrique ou le Togo ? Les producteurs et négociants français craignent de ne plus pouvoir utiliser l’insecticide phosphine au contact direct des grains, comme le préconisent leurs clients historiques africains, dont le Togo. Les producteurs sont confrontés à de sérieux défis depuis que le gouvernement français a introduit une nouvelle règle concernant l’utilisation du produit chimique.
Le ministre français de l’Europe et des affaires étrangères Catherine Colonna a rencontré le Chef de la diplomatie Togolaise, Prof. Robert Dussey pour des discussions centrées sur “les engagements de la France en Afrique de l’ouest”.
Le 27 février 2023, le président des Français Emmanuel Macron a organisé un show médiatique pour proclamer naïvement que :” l’Afrique ne sera plus le pré carré de la France”. Personne n’y a cru en France, à commencer par lui-même.
Chrysoula Zacharopoulou, la secrétaire d’Etat auprès de la ministre française des Affaires étrangères, chargée du développement, a rencontré mardi à Ouagadougou le président de transition du Burkina Faso Ibrahim Traoré pour décrisper les relations avec ce pays voisin du Togo, affirmant que “la France n’impose rien”.
Dans une interview accordée au confrère “Le Monde”, l’artiste togolais Elom 20ce évoque une relation avec la France forgée dans le traumatisme. Et appelle les Africains à se reconnecter avec eux-mêmes.
Le Président Emmanuel Macron, rencontrant les diplomates français en début de ce mois de septembre, a indiqué à ces derniers d’utiliser les canaux des ondes de Radio France Internationale (RFI) et de la chaîne de télévision France 24 afin de « déconstruire le discours de ses concurrents en Afrique qui accusent la France de faire de la néo-colonialisation et d’installer son armée sur le continent ».
Partons de ce principe simple qui veut que des pays n’aient que des intérêts à défendre, leurs atouts à vendre. Ainsi donc la tournée, cette semaine, du Président français Emmanuel Macron au Cameroun, au Bénin et en Guinée Bissau, vise essentiellement à commercialiser les atouts de la France en Afrique, à rafraîchir les deals séculaires scellés entre la France et ses colonies du continent, afin d’éviter toute tentative d’évasion des États africains vers d’autres prédateurs.
Depuis une semaine, circule une interview vidéo de la méga star ivoirienne Alpha Blondy face au journaliste français de TV5 Monde Patrick Simonin. Dans cet entretien, le chanteur septuagénaire ivoirien qui totalise plus de quarante ans de carrière s’en prend vertement à l’Occident et aux Occidentaux, les Français notamment, les accusant dans un langage cru d’être la cause de la pauvreté de l’Afrique, les commanditaires du terrorisme dans le Sahel…
Emmanuel Macron a donc été réélu ce dimanche 24 avril pour un deuxième mandat. Quelle politique africaine doit-il mener lors de ce second quinquennat ? Que faut-il poursuivre ? Que doit-il changer ? Pour en parler, Brice Makosso, figure de la société civile congolaise et coordonnateur de Tournons la Page au Congo Brazzaville.
Emmanuel Macron, le Président de la République française, avait déjà annoncé les couleurs vendredi, lorsque répondant à une question liée à la suspension de RFI et de France 24 au Mali, il avait rageusement promis de passer un coup de fil au président en exercice de la CEDEAO, à qui, il donnerait très probablement, des instructions sur des mesures punitives à prendre contre ce pays dont les dirigeants se montrent de plus en plus audacieux et trop attachés à la souveraineté de leur pays.
Toutes les fois où ils sont amenés à se prononcer sur leur intervention militaire au Mali, les dirigeants français prennent toujours soin de rappeler que c’est sur demande des autorités maliennes que l’opération Serval a été initiée en 2013.
L’expression est devenue presqu’une devise. L’on parle en effet d’un sentiment anti-français qui se développerait au sein des peuples des pays francophones d’Afrique. Ce sentiment semble-t-il, signifierait une sorte de rejet de la France en tant qu’État dont l’histoire avec ces pays est jonchée de faits très critiqués et encore critiquables.
Rien ne va plus du tout entre la France et le Mali, pas plus que l’ombre de cette métropole de l’hexagone qui a toujours plané sur ses anciennes colonies de l’espace francophone d’Afrique, n’ait encore de teneur réelle. Pour cause, depuis l’arrivée du jeune Macron au palais de l’Élysée en 2017, lui et son équipe dirigeante n’ont cessé de multiplier des ratés dans leurs prises de position sur les dossiers politiques concernant ces pays.
Depuis son intervention au Gabon en 1964, la France intervient militairement sur le continent tous les deux ans en moyenne. Paris a envoyé à plusieurs reprises des troupes au Tchad, des parachutistes pour secourir des ressortissants français et belges au Zaïre et aider à y réprimer une insurrection, et a utilisé ses forces pour remplacer les dirigeants politiques en République centrafricaine. Il a suscité un débat public dans la presse africaine de plus en plus libre et parmi les partis d’opposition sur la mission de la France sur le continent.
Il a été l’invité dans une émission sur la chaîne “Africa 24” ce lundi. Mgr Philippe Kpodzro, puisqu’il s’agit de lui, s’est exprimé avec fougue pour dénoncer le régime de Faure Gnassingbé.
Le Nouveau Sommet Afrique-France se tiendra à Montpellier du 7 au 9 octobre 2021. Dans une publication sur sa page Facebook, Nathaniel Olympio du Parti des Togolais a réagi par rapport à ce grand rendez-vous. Il dresse une analyse sur ce semblant d’histoire d’amour entre l’Hexagone et l’Afrique. Bonne lecture.
Rien de tout ce qui se passe sous nos yeux, en cette époque, ne nous est indifférent… De la Centrafrique au Mali et après des escales au Togo, en Guinée et autres, de la France aux États-Unis après des arrêts en Haïti, au Brésil ou ailleurs… L’Afrique a tant donné au monde, et elle continue à le faire… Qui plus, humain, nous restons universels !
Le Nouveau Sommet Afrique-France donnera la parole et mettra à l’honneur celles et ceux qui font vivre au quotidien notre relation et qui contribuent à construire un avenir commun entre l’Afrique et la France : acteurs issus des diasporas, de l’entrepreneuriat, des domaines culturels, artistiques et sportifs.», a indiqué dans un communiqué, l’ambassade de France au Togo.
L’Afrique est-elle en train de se débarrasser de l’emprise française ? C’est la question que se posent que se posent Maryse Quashie et Roger Folikoue, dans leur chronique hebdomadaire « Cité au quotidien », évoquant les cas malien et gabonais. Bonne lecture.
Dans cette nouvelle édition de « Cité au quotidien » intitulée « Le sens de l’indépendance », les universitaires Maryse Quashie et Roger Folikoue ont planché sur l’indépendance de l’Afrique et de ses peuples vis-à-vis de la France. Bonne lecture.