Face au terrorisme et à l’extrémisme violent, le Chef d’Etat togolais et son gouvernement se mobilisent et tentent de créer une cohésion nationale autour de la question. Rencontre tous azimuts, les unes avec les forces de défense directement par Faure Gnassingbé, les autres avec les forces vives de la nation en présence de la cheffe du gouvernement. Cependant, à côté du terrorisme, les togolais ploient, étouffent et meurent sous le poids de la vie chère dans l’indifférence des gouvernants.
Le nord du Togo est particulièrement frappé par des attaques terroristes. « Ce combat contre le terrorisme ne sera gagné que si nous taisons un tant soit peu nos clivages politiques », rappelle ce cadre du parti des Démocrates socialistes africains (DSA).
Le terrorisme, phénomène à multiples facettes, n’est souvent visible dans la société que dans son aspect violent et meurtrier. Pourtant, généralement cette étape constitue la phase finale d’un processus pensé, organisé et facilité par plusieurs individus ou groupes d’individus qui appréhendés doivent subir la force de la loi. Aussi, en plus du volet militaire, il est nécessaire d’impliquer la justice dans cette lutte contre le terrorisme.
L’Egyptien Ayman al-Zawahiri, le chef d’Al-Qaïda, a été tué au cours d’une opération « antiterroriste » menée dans a nuit du samedi 30 au dimanche 31 juillet en Afghanistan.
En « raisons d’enquête en lien avec les mesures sécuritaires», dix éleveurs de nationalité burkinabè sont interpellés avec leurs troupeaux dans la région des Savanes, située dans la partie septentrionale du pays.
L'enjeu est de taille et le défi plus que grand: la lutte contre le terrorisme qui a commencé, sérieusement à décimer la vie des dizaines de citoyens dans cette région et à instaurer une psychose généralisée au sein de la population togolaise.
Le Chef de l’Etat a rencontré ce mercredi à Dapaong les populations de la région des Savanes dans le cadre de la lutte contre l’extrémisme violent. En échangeant avec elles sur les mesures à prendre pour venir à bout du terrorisme qui frappe cette partie du Togo, Faure Gnassingbé « les a exhortées à une vigilance accrue, tout en félicitant leur résilience ».
Au Togo, après l’attaque meurtrière dans quatre villages depuis vendredi, c’est la consternation et les interrogations. Désormais ces sont les partis politiques essentiellement de l’opposition qui montent au créneau.
Faure Gnassingbé, le chef suprême des armées, décide de nouvelles mesures devant contrer le terrorisme après que la zone septentrionale du Togo est de plus en plus frappée par des attaques djihadistes.
En quelques jours, au moins 6 attaques, peut-être le double, compte tenu du flou autour des événements. Le Togo est sous haute menace terroriste. Si la situation sécuritaire s’est dégradée pour l’ensemble de la région, Paris avait prévu une flambée des attaques « qui se rapprocheront des zones urbaines ». Depuis, entre bavures et recrudescence des attaques terroristes, il est plus qu’urgent d’ajuster la communication de proximité et surtout, d’évaluer le soutien de Lomé à Bamako, une périlleuse option.