Togo-Une malédiction du régime de Faure Gnassingbé ?
Togo- “Une malédiction du régime de Faure Gnassingbé ?”, se demande l’opposant Nathaniel Olympio
Togo- “Une malédiction du régime de Faure Gnassingbé ?”, se demande l’opposant Nathaniel Olympio
Les acteurs politiques de l’Alliance des partis de la majorité présidentielle (APMP) et du Chef de file de l’opposition politique (CFOP) ont repris lundi dans la salle Polyvalente de la présidence du Faso, le dialogue politique, suspendu en juin dernier.
Il était devenu un farouche opposant au régime en place et très proche de Jean Ping mais décide, à deux ans de l’élection présidentielle programmée pour 2023, de rejoindre le parti au pouvoir.
« Le Président démocratiquement élu du Togo », comme il se présente depuis l’élection présidentielle de février 2020 qu’il estime avoir gagnée dès le premier tour, demande pardon à ses compatriotes pour avoir travaillé avec le parti au pouvoir, Union pour la République (UNIR) dans un message baptisé « clairon de la délivrance de l’alternance ».
La candidate recalée du parti d’opposition Les Démocrates pour la présidentielle de 2021, actuellement en détention, a été de nouveau interrogée par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) ce vendredi 6 août.
Le président du Parti des Togolais dénonce le fait que le Togo soit le « seul pays de l’Afrique de l’Ouest épinglé à ce jour pour l’utilisation du logiciel Pegasus aux fins d’espionner les citoyens ».
Remobiliser les populations pour faire face au régime cinquantenaire reste la préoccupation de bon nombre de Togolais. Pour ce faire, il faut que l’opposition arrête les « enfantillages » qui consistent à se dénigrer elle-même, au point d’oublier l’adversaire commun. Professeur Ayayi Togoata Apedo-Amah donne quelques pistes à travers cette analyse.
La guéguerre entre l’Alliance nationale pour le changement (ANC) et la Dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK) qui dure depuis plus d’un an, fragilise la lutte pour l’avènement de l’alternance au Togo. Ayayi Togoata Apedo-Amah, Enseignant-Chercheur dans les universités du Togo manifeste son indignation face à ce “spectacle honteux et affligeant auquel s’adonnent deux camps de l’opposition”.
Suite à la mort du chef de l’Etat tchadien, blessé mortellement au front, les militaires ont pris le pouvoir à travers la mise en place d’un conseil militaire de transition, provoquant ainsi la colère de l’opposition qui exige le retour à l’ordre constitutionnel.
Le constitutionnaliste, homme politique, candidat recalé à la dernière présidentielle, âgé de 47 ans, arrêté dans l’après-midi de ce jeudi pour « atteinte à la sûreté et blanchiment de capitaux » sera jugé dans trois mois.