Le 22 février dernier, cela faisait deux (02) ans jour pour jour que s’est tenue l’élection présidentielle de 2020. La Dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK), qui persiste et signe sur la victoire de son candidat Agbeyome Kodjo, est passée au bilan, ce vendredi 4 mars au cours d’une conférence de presse au CESAL. En présence des leaders des différents partis et organisations la composant dont le « revenant » Fulbert Attisso, absent des sorties du regroupement politique depuis un petit bail.
Un autre Gnassingbé en passe de s’octroyer le pouvoir à vie ? Cette question taraude l’esprit des Togolais depuis un moment. Le modèle de gouvernance, depuis l’insurrection populaire menée par le Parti national Panafricain (PNP) de Tikpi Atchadam, et l’élection présidentielle contestée de février 2022, donne une similitude entre les méthodes utilisées par le régime de Faure Gnassingbé et celui de son père dans les années sombres de la dictature au Togo.
On aura tout vu au Togo. Ce vendredi 4 mars 2022, le bihebdomadaire d'investigation L'Alternative était à sa parution N°1011. « EPP Kodjoviakopé II : Dalles fissurées et bombées, risque d'écroulement sur les écoliers », affiche le journal à sa une. Mais très vite sur les réseaux sociaux, des internautes, apparemment membres d’un parti politique du pays, s’en prennent à Ferdinand Ayité et son équipe. Sans avoir lu le contenu de l'article, ils reprochent aux confrères d’avoir osé écrire sur l’état de délabrement avancé du bâtiment de cette école primaire publique qui se trouve dans le Golfe 4, commune dirigée par le Maire Jean-Pierre Fabre. La réaction de Ferdinand Ayité ne s'est pas fait attendre. Il fait une mise au point. Lisez plutôt!
Prof Togoata Apédo-Amah tient à la libération des détenus politiques et d'opinion au Togo. Dans une nouvelle réaction sur sa page Facebook (Meta), l'universitaire tacle le régime pseudo "démocratique" de Faure Gnassingbé.
A la tête du Togo depuis 17 ans, Faure Gnassingbé ne laisse entrevoir une quelconque volonté de quitter le palais de la présidence à la fin de son quatrième mandat acquis en février 2020. Au contraire, le président togolais semble, par ses fréquentations, envoyer les signaux d’un long règne.
Mercredi 16 février dernier, l'opposant Jean-Paul Oumolou était devant les juges de la Chambre d’accusation de la Cour d’appel. Hier mercredi, ces juges ont statué sur sa demande de libération provisoire.
Dimanche 13 février dernier, Jean-Pierre Fabre n’a pas fait que lancer la remobilisation des Fédérations de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), à la rencontre avec la jeunesse et les dames du 3e arrondissement de son parti à Bè-Agodogan. Il est une fois de plus revenu sur les « calomnies », « diffamations », « mensonges »…dont lui et son parti ont/auraient été victimes dans le cadre de la présidentielle de février 2020. L'opposant ne veut pas passer l'éponge. Il exige des excuses publiques des leaders de la DMK. Morceaux choisis.
« A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire » (Pierre Corneille). Un autre Gnassingbé en passe de s’octroyer un pouvoir à vie ? Cette question taraude l’esprit des Togolais. Depuis l’insurrection populaire menée par le Parti national panafricain (PNP) de Tikpi Atchadam en août 2017 et l’élection présidentielle contestée de février 2020, on note une similitude dans les méthodes de gouvernance du fils et de son père dans les années sombres de la dictature au Togo.
Le Mouvement Patriotique pour la Démocratie et le Développement (MPDD) a réagi à la libération du sieur Paul Missiagbeto. Dans un communiqué, le parti de Dr Agbéyomé remercie toutes les "bonnes volontés" qui ont accompagné et œuvré pour sa libération. Le MPDD exige par ailleurs la relaxe de tous les autres prisonniers politique. Il lance également un appel à tous les forces vives "en vue de la Libération définitive du Togo du joug de la dictature militaro-clanique cinquantenaire et des prédateurs de la souveraineté des peuples".