Le ministre des Enseignements primaire, secondaire, technique et l’Artisanat rappelle aux enseignants qui veulent expédier leurs matières en classe en protestation contre la fin des cours de répétition, qu’ils s’exposent à des sanctions disciplinaires.
Le Professeur Komlan Dodzi Kokoroko dit être informé de ce que, en réponse à l’interdiction des cours de répétition dans les écoles et ailleurs qu’il a décidée, “certains enseignants se proposent de bâcler les cours pour imputer la responsabilité d’éventuiels échecs scolaires à cette décision”.
“Ces pratiques et annonces fort discutables et irresponsables, lesquelles mettraient en difficulté l’apprentissage des apprenants, seraient punies avec la dernière rigueur en cas de matérialisation”, menace l’universitaire dans un communiqué.
Le ministre rappelle “que, non seulement les cours de répétition ne sont pas interdits en dehors du cadre scolaire, mais aussi peuvent être organisés au sein des établissements scolaires sous forme de séances de remédiation et de renforcement non payantes”, recommande-t-il, soulignant également que “tous les enseignants sont tenus, au nom de la déontologue et de l’éthique du corps et des principes cardinaux des méthodes actives, de terminer les programmes pédagogiques et académiques, en toute responsabilité”.
Bien que la réussite des apprenants dépende d’un certain nombre de facteurs, relève-t-il par ailleurs, “il devient également impérieux pour tout enseignant d’accomplir, en toute conscience, la mission qui est la sienne” parce que, selon lui, “Chaque enseignant, à tous les niveaux, sera donc évalué en fin d’année, sans complaisance, en fonction des résultats obtenus par ses élèves, dans sa classe ou dans sa discipline”.
Komla Dodzi Kokoroko, pour finir, “demande aux Directeurs régionaux, aux inspecteurs et aux chefs d’établissement de veiller au respect scrupuleux des dispositions de la présente note de service par un suivi régulier dans la progression des programmes et dans les apprentissages”.
L’interdiction des cours de répétition payants dans les écoles et ailleurs continue de faire des vagues dans le pays. Et cette nouvelle sortie du président de l’Université de Lomé vient rajouter une couche aux polémiques.
