Depuis longtemps la gouvernance RPT-UNIR dans ses modes opératoires jouit du bénéfice du doute qu’il sied d’accorder à un présumé coupable dans un Etat civilisé lorsqu’une preuve n’est pas encore faite après un crime. C’est ce mentaux qui accorde un grain de crédibilité morale à Mr Faure Gnassingbé et son régime depuis les incendies des marchés de 2013. Mais avec les dernières actualités encore liées aux flammes dans les marchés, les lignes ont bougé dans l’opinion publique, si naïf soit-il, le Togolais s’interroge. Un fort soupçon analogue à une vérité a envahi l’opinion publique et il sied de se demander jusqu’où l’accuser peut encore bénéficier du doute. Les sentiments ont duré et on ne peut plus empêcher à une victime, sous le poids d’une torture publique, de désigner le tortionnaire par son nom. Les derniers évènements posent le débat d’une façon aussi limpide que l’eau de roche.