Togo-Que retenir du congrès de l’UFC?
Sena Alipui, troisième vice-président de l’Assemblée nationale est élu deuxième vice-président de l’Union des forces de changement (UFC).
Sena Alipui, troisième vice-président de l’Assemblée nationale est élu deuxième vice-président de l’Union des forces de changement (UFC).
Dans une vidéo diffusée le 14 août 2023, Koné Seydou, plus connu sous le nom d’Alpha Blondy, artiste ivoirien et ambassadeur de la paix, a exprimé ses préoccupations quant à la situation politique au Niger. Il a souligné que préserver la paix au Niger représenterait une victoire majeure pour tout le continent africain.
L’ancien président nigérien Mohamed Bazoum fait face à des accusations de trahison lancées par l’armée, entraînant une réaction en chaîne au niveau international. Une délégation d’érudits islamiques tente de trouver une issue diplomatique à l’impasse avec les putschistes, tandis que l’ONU et la CEDEAO dénoncent les menaces de poursuites contre Bazoum.
La Conférence des Evêques du Togo (CET) suggère « la levée des sanctions imposées par la Communauté Economique Des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) » au Niger après le coup de force des militaires.
Le président togolais Faure Essozimna Gnassingbé est un véritable artisan de paix. Ses démarches et ses prises de position dans la sous-région ouest-africaine depuis quelques mois prouvent à suffisance qu’il a une culture de la paix héritée de son feu père le Général Eyadéma. Cette posture est non seulement à féliciter mais à encourager et surtout à accompagner.
Au moins 54 personnes ont été appréhendées lors d’un rassemblement de soutien au président Mohamed Bazoum. La brève manifestation aurait eu lieu dans la capitale du Niger, Niamey, le dimanche 13 août 2023, malgré l’interdiction de la junte militaire.
La junte militaire est en train de mener deux guerres de grande intensité. Si celle contre la CEDEAO est en passe d’être gagnée grâce à l’appui du peuple nigérien et des Africains qui, échaudés par la destruction gratuite de la Libye, refusent toute intervention militaire au Niger, l’autre guerre, plus en sourdine, est menée par la France dont l’exclusion annoncée de ses 1.500 soldats, comme il y a deux ans au Mali, est analysée, à Paris, comme une véritable catastrophe nationale.
Interviendra-t-elle? N´interviendra-t-elle pas? Telle est la lancinante question que tout le monde, en Afrique de l´ouest, en Afrique et dans le monde entier, se pose. Il s´agit bien sûr de la Communauté Économique des États de l´Afrique de l´Ouest (CEDEAO). Une CEDEAO créée en 1975 et programmée pour être une communauté au service des peuples, s´est peu à peu avilie pour devenir une coquille vide, un syndicat des chefs d´état qui ne brille que par sa solidarité dans le mal.
D’après les mêmes sources, le message du Chef d’état-major général des armées porte la mention « Urgence signalée ».
Jamais une institution de notoriété internationale n’a étalé autant d’incohérence publiquement comme le fait actuellement la CEDEAO. Le coup d’Etat militaire au Niger, le quatrième dans la sous région, a mis à nu des positions antagonistes au sein des organes de la CEDEAO et même dans la conférence des Chefs d’Etats et de gouvernement.