Arrêtés avec l’appui de Conserv Congo, une ONG congolaise engagée dans la lutte pour la conservation de l’environnement, ils sont accusés de trafic d’un bébé chimpanzé.
Ces verdicts ont été rendus mardi par « le tribunal militaire de garnison d’Uvira, siégeant en matière pénale au premier degré à Minembwe, Uvira (Sud-Kivu) », a rapporté Radio Okapi.
Les victimes ont été surprises dans leur someil par le feu qui « s’est déclaré vers 4h », a indiqué le bourgmestre de la commune de Bagira, Patience Bengheya.
Ces militaires « étaient poursuivis en audience foraine à Bunia, pour crimes de guerre par meurtre, mutilation de cadavres ainsi que de pillages, commis dans trois localités du territoire de Djugu », a rapporté samedi Radio Okapi.
Les victimes sont des personnes qui rentraient des champs alors qu’elles « sont tombées dans une embuscade d’hommes armés en tenu militaires et s’exprimant en Kinyarwanda », souligne la radio des Nations unies en RDC.
Ce nouveau massacre attribué aux rebelles ADF est survenu entre les territoires de Mambasa et Irum, selon les responsables de la Convention pour le respect des droits humains (CRDH) antenne d’Irumu, relayés par 7SUR7.CD.
Selon le journal congolais en ligne, le gouverneur militaire du Nord-Kivu, relève dans un communiqué un bilan de « vingt personnes » décédées dans le drame.