Je me méfie beaucoup du genre d´alternance en Afrique qui n´apporte rien aux peuples. On a vu des alternances dans certains pays africains qui n´ont apporté aucun changement. Pour qu´une alternance soit utile dans un pays et pour l´Afrique tout entière, elle doit reposer sur deux points cumulatifs. Changement de personne à la tête de l´Etat et changement radical surtout dans les relations de nos États avec la France.
À chaque réunion urgente des présidents des États de l´Afrique de l´Ouest, le président français Emmanuel Macron cherche toujours à interférer dans leurs décisions en prenant soin de téléphoner à certains d´entre eux avant leur rencontre pour influencer leurs décisions comme il en est le cas pour le Mali à Accra. C´est une immixtion inacceptable. En même temps durant tout son mandat en cours il ne fait que prôner la souveraineté de l´Union européenne vis-à-vis des Etats-Unis, de la Russie et de la Chine. Pour qui se prend-il vis-à-vis de l´Afrique et des présidents africains?
Après avoir lu un tel titre paru dans l´hebdomadaire Jeune Afrique après le deuxième coup d´état du Colonel Assimi Goïta au Mali, le lecteur étranger qui n´est pas au parfum de ce qui se passe sur le plan politique dans les autres pays de la sous-région, croirait que les présidents cités par Jeune Afrique seraient tous des exemples de démocratie et de bonne gouvernance dans leurs pays respectifs; et qu´ils seraient tous à même de donner des leçons à la junte malienne.
« Seul Patrice Talon est habilité à prendre part à l’élection présidentielle si on s’en tient à l’esprit de la loi votée par les députés de la mouvance.