Opinion- Présidentielle au Gabon : Quand la danse l’emporte sur la conscience politique
Le 12 avril 2025, le peuple gabonais a tourné une nouvelle page de son histoire, non pas en rompant avec…
Le 12 avril 2025, le peuple gabonais a tourné une nouvelle page de son histoire, non pas en rompant avec…
La capitale saoudienne, Riyad, a accueilli en fin de semaine dernière le 1er sommet entre l’Arabie Saoudite et l’Afrique avec la présence d’un effectif important de Chefs d’Etats africains. En marge de ce sommet, le président ivoirien a reçu et discuté avec le général putschiste gabonais Brice Clotaire Oligui Nguema.
« Chaque jour qui passe permet au CTRI de réaliser un peu plus l’état de dégradation générale du pays et des finances publiques en particulier, victimes d’une véritable furie criminelle », a-t-il confié.
Le train du nouvel homme fort du Gabon, Brice Oligui Nguema, avance à grande vitesse ; et c’est le moins qu’on puisse dire. Il lui a fallu moins d’une semaine pour mettre en place un nouveau gouvernement multicolore piloté par l’opposant Raymond Ndong Sima. Le seul bémol est l’absence de l’opposition regroupé dans « Alternance 2023 ».
Débarrasser les Gabonais d’un chef d’État (Ali Bongo Ondimba) autant vomi a suffi pour faire endosser aux militaires le beau rôle de héros
Victime d’un AVC en 2018 et dont il traine les séquelles, Ali Bongo est autorisé à effectuer un voyage médical à l’étranger, par les autorités militaires.
Sa libération, de source médiatiques gabonaises, intervient 24 heures seulement après la promesse du président de la transition, le général Brice Clotaire Olégui Nguema d’amnistier les prisonniers d’opinion.
Brice Clotaire Oligui Nguema, souligne le journal gabonais en ligne, a prêté serment devant la Cour constitutionnelle.