Mali : Les sanctions de la CEDEAO, efficaces ?
Dans cette nouvelle Chronique, le confrère Alain Foka révèle les insuffisances de l’organisation sous régionale ouest africaine, surtout son intervention dans la crise malienne.
Dans cette nouvelle Chronique, le confrère Alain Foka révèle les insuffisances de l’organisation sous régionale ouest africaine, surtout son intervention dans la crise malienne.
« Souvent, toute décision, même la mauvaise décision, vaut mieux qu’aucune décision » (Ben Horowitz). Lorsque Faure Gnassingbé avait les commandes de la CEDEAO en juin 2017, le premier acte qu’il a eu à poser en sa qualité de président en exercice de l’institution, a été d’effectuer une visite surprise au poste frontière d’Aflao, entre le Togo et le Ghana.
En raison des restrictions de l’espace aérien à Bamako, capitale du Mali, un vol en provenance de Londres n’a pas pu atteindre ce week-end, Accra, la ville qui accueille les sommets de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pendant les sanctions contre le pays sahélien après le coup d’État
Le gouvernement du Burkina Faso a rejeté les injonctions des dirigeants de la Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest, exigeant, encore une fois très maladroitement, la libération au plus tard le 31 mars passé du président Kaboré, et la présentation, le 25 avril prochain, d’un calendrier électoral détaillé.
Si l’Africain a vraiment développé une expertise, c’est celle du bavardage parfaitement inutile, de la diversion qui consiste à ergoter autour d’un sujet sans jamais se rendre capable de trancher d’un trait.
Le club des chefs d’Etat de la CEDEAO ne se donne plus de répit et est sur tous les fronts. Les dirigeants consacrent leurs forces et leurs énergies à tenter de trouver une solution aux coups d’Etat qui, comme un effet domino, embrasent les pays de la région ouest-africaine. En plus des attaques terroristes, c’est un cocktail explosif qui risque de faire sombrer toute la sous-région. Comme le reconnait d’ailleurs le président ivoirien lors du huis clos des chefs d’Etat de la CEDEAO sur la crise burkinabé.
La Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a invité le président de la transition malienne, Assimi Goïta, à prendre part à sa session extraordinaire ce vendredi 25 mars 2022, à Accra, au Ghana.
Emmanuel Macron, le Président de la République française, avait déjà annoncé les couleurs vendredi, lorsque répondant à une question liée à la suspension de RFI et de France 24 au Mali, il avait rageusement promis de passer un coup de fil au président en exercice de la CEDEAO, à qui, il donnerait très probablement, des instructions sur des mesures punitives à prendre contre ce pays dont les dirigeants se montrent de plus en plus audacieux et trop attachés à la souveraineté de leur pays.
Le président de la transition au Mali, le colonel Assimi Goïta, annonce avoir accueilli en début de semaine, une délégation de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) s’inquiète de la période de transition de trois ans au Burkina Faso, où l’armée a pris le pouvoir depuis fin janvier.