Togo-Une centaine d’enseignants grévistes reversés dans l’administration publique radiés
Une grande partie des enseignants exclus de la fonction enseignante et mis à la disposition de l’administion générale vient d’être renvoyée.
Une grande partie des enseignants exclus de la fonction enseignante et mis à la disposition de l’administion générale vient d’être renvoyée.
Le ministre de la Fonction publique, du Travail et du Dialogue social publie ce qu’il appelle dans un arrêté la liste additive des enseignants qui ont réussi au concours organisé en décembre 2020.
Le Syndicat des enseignants du Togo (SET) revient à la charge avec la programme d’un nouveau mouvement d’humeur qui aura lieu les 19, 20 et 21 avril prochains sur l’ensemble du territoire.
Selon plusieurs journaux en ligne, dont EDUNEWS, ce nouvel appel à la grève du SET est contenu dans une lettre envoyé jeudi, par ce syndicat, au ministre de la fonction publique, du travail et du dialogue social.
L’éducation est un droit essentiel, qui permet à chacun de recevoir une instruction et de s’épanouir dans sa vie sociale. Ce droit est vital pour le développement économique, social et culturel de tous les pays. Au Togo, l’école est obligatoire pour les enfants des deux sexes jusqu’à l’âge de 15 ans (Art 35 de la constitution togolaise). Grace aux multiples réformes et investissements engagées par le gouvernement, la scolarisation des enfants est en nette progression au cours de ces dernières années.
The three members of the Togo Teachers’ Union (SET) arrested last Saturday, were sent to prison on Monday April 11, 2022, for incitement to revolt.
Il n’est plus toléré de faire des activités économiques dans les espaces proches situés tout autour des établissements scolaires. C’est une décision du ministre de tutelle.
Selon cette source Miabe Togo Actu, on reproche aux trois membres du SET « d’avoir incité les élèves et autres personnes à la révolte par des promesses, menaces, ordres ou tous signes de ralliement ».
Ils sont gardés dans les locaux du Service central de recherches et d’investigations criminelles (SCRIC) de la gendarmerie nationale, a rapporté le site TogoBreakingNews citant le secrétaire général du SET, Felipe Lanibre Mawouegna.
« L’école togolaise est malade de tous ses acteurs, des parents d’élèves qui ont démissionné devant l’impératif de l’éducation, car à la vérité, l’éducation c’est la famille qui la donne, l’enseignement c’est l’Etat qui le donne, et pourtant ce classique n’est plus aujourd’hui entretenu dans notre pays, laissant la porte à la formation d’enfants délinquants (…). L’école est malade de ses élèves tourbillonnés par l’environnement et qui oublient que l’avenir appartient à ceux et à celles qui se battent au jour le jour (…). L’école est malade de certains enseignants, qui pensent volontairement qu’ils peuvent éternellement défier l’Etat ».