Togo- Affaire Liberté : Zeus Aziadouvo fustige Me Afangbedji et dénonce une justice aux ordres
La Cour suprême du Togo a rendu son verdict ce jeudi 20 février 2025 dans l’affaire opposant le journal Liberté…
La Cour suprême du Togo a rendu son verdict ce jeudi 20 février 2025 dans l’affaire opposant le journal Liberté…
Cela fait plus de cinq décennies que le régime togolais cherche à contrôler ou à emprisonner « Liberté ». Cela fait autant de temps que les Togolais défendent leur « Liberté », que ce soit celle d’association et d’opinion ou celle qui leur procure l’information quotidienne.
Le Mouvement Martin Luther King (MMLK) n’est pas d’accord avec “la suspension, coup sur coup, du journal quotidien LIBERTÉ et de l’hebdomadaire TAMPA EXPRESS”. Dans une déclaration publiée samedi, LA VOIX DES SANS VOIX invite l’institution à protéger les médias.
Une condamnation de suspension de trois mois de parution privera les Togolais de leur quotidien « Liberté ». Et une amende de 12 millions ne peut pas être pour une autre raison que pour asphyxier le journal, quand on connait les revenus des médias. C’est la décision prise par la justice pour sanctionner le journal, suite à un article sur lequel le journal est d’ailleurs revenu et présenté ses excuses. L’article portait sur un incident ayant provoqué la mort d’une personne et mettait en cause le convoi de la Première ministre.
Le quotidien Liberté ne digère pas la sentence prononcée contre lui dans l’affaire du jeune tué par balle sur la route de Tabligbo. Le confrère compte faire appel de la décision de justice rendue en première instance.
Cette sentence est relative à la plainte déposée contre le journal, son directeur et l’auteur de l’article par le Premier ministre Victoire Tomégah-Dogbé, dans l’affaire du jeune homme tué sur la route de Tabligbo. Une condamnation très sévère à la suite d’un procès expéditif qui dénote de la revanche qui se joue contre le journal.
Le quotidien Liberté est suspendu pour trois mois. Et ce, suite à l’affaire du jeune tué par balle sur la route de Tabligbo.
La confirmation de la thèse de bavure dans le drame de Natigou n’a visiblement pas suffi à la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communiqué (HAAC) de décommander sa convocation adressée au confrère « Liberté ». Mercredi, les membres de la cette institution ont quand même auditionné le Directeur de Publication dudit journal.
De quelles informations disposaient Pitalounani Télou et ses membres dont le mandat est terminé depuis le 09 juin 2021 avant d’oser tendre un courrier pour audition au Directeur de publication du journal “Liberté” ? La question mérite d’être posée.
La Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) continue de jouer son rôle de gendarme derrière la presse privée critique du pays.