Manifestations : Les Togolais fustigent l’appel des chefs d’Adakpamé
L’appel des chefs traditionnels du Grand Adakpamé, qui ont exprimé mardi leur opposition à toute manifestation « non autorisée » sur leur…
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L’appel des chefs traditionnels du Grand Adakpamé, qui ont exprimé mardi leur opposition à toute manifestation « non autorisée » sur leur…
Depuis ce dimanche après-midi, le Sénégal revit des scènes de manifestations publiques caractérisées par des violences et répressions à l’image de celles qu’avaient connu plusieurs villes du pays lors du feuilleton judiciaire de l’opposant Ousmane Sonko. Pour cause, la décision du Chef de l’Etat Macky Sall de reporter les élections présidentielles.
Manifestations interdites, activistes espionnés, journalistes harcelés… Le Togo de Faure Gnassingbé s’illustre par une gamme variée de violations des droits humains et de restrictions des libertés et de l’espace civiques qui rappellent la dictature de son père, Gnassingbé Eyadéma. Ceux qui subissent la répression au quotidien témoignent.
Les Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité (PASTEF), le parti politique d’Ousmane Sonko a publié ce mardi 20 Juin un bilan des manifestations qui ont suivi la condamnation de son leader aux termes du procès « Adji Sarr ». Alors que le bilan officiel fait état de 16 morts, le Pastef annonce plutôt 30 personnes décédées.
Après plus de 3 jours de violentes manifestations liées à la condamnation pénale de l’opposant Ousmane Sonko, la capitale sénégalaise connait une petite accalmie. Cela a permis aux autorités de faire un bilan qui dévoile 500 personnes arrêtées par les forces de l’ordre.
Le Directeur exécutif de la branche sénégalaise de l’ONG Amnesty International, joint par Radio France Internationale sur la situation qui prévaut dans plusieurs villes du Sénégal suite à la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme dans l’affaire Adji Sarr, a exprimé la vive préoccupation de son organisation sur « l’usage disproportionné de la force par les forces de l’ordre ».
Amenée à l’hôpital Donka, la balle a été extraite a indiqué Mouctar Souaré, son papa, au média guinéen en ligne.
Plusieurs quartiers de Dakar ont été jeudi le théâtre de scènes de guérilla entre jeunes Sénégalais et forces de l’ordre au moment où l’opposant Ousmane Sonko comparaissait lors d’un procès dont pourrait dépendre sa candidature à la présidentielle de 2024.
Des heurts ont éclatés entre les éléments de la police nationale déployés sur le campus pour rétablir l’ordre et les manifestants.
D’ailleurs les manifestants sont porteurs d’un « message clair : le départ de l’armée française, l’annulation des accords coloniaux, le départ de l’ambassadeur de France Luc Hallade. En plus de cela, ils dénoncent la nomination de cinq ministres du pouvoir de Damiba dans le gouvernement Apollinaire Kyélem », renseigne le site Libreinfo.