Ils étaient au total 1345 directeurs d'écoles du primaire et du préscolaire que le ministre en charge de ce secteur, également président de la grande université de Lomé, a cru opportun de relever de leurs fonctions.
Le bras de fer qui oppose le gouvernement aux enseignants, suite à la grève de 48 heures observée par la FESEN les 3 et 4 novembre derniers, n’a pas encore connu son épilogue. Surtout que le ministre de tutelle, Prof. Dodzi Kokoroko a révoqué au moins mille trois cent quarante-cinq (1345) directeurs d’écoles et entend prendre d’autres sanctions à l’endroit des grévistes.
Après la grève de 48 heures observée les 3 et 4 novembre derniers, la Fédération des syndicats de l’éducation nationale (FESEN) compte reconduire le mouvement ces 10 et 11 novembre. Seulement, le ministre de tutelle Prof Dodzi Kokoroko ne veut pas entendre de cette oreille. Il menace de nouveau les grévistes.
Reçu ce lundi dans Émission Taxi Media Show sur Radio Taxi Fm, Prof Dodzi Kokoroko justifie sa dernière décision impopulaire relative à la révocation des 1192 directeurs d’établissements du préscolaire et du primaire publics. Le ministre en charge des Enseignements primaire et secondaire semble avoir la conscience tranquille, il ne se reproche rien. Il soutient qu'il n'a fait qu'appliquer le droit.
Le ministre des Enseignements primaire, secondaire, technique et de l'artisanat, également président de l'Université de Lomé, le professeur Dodzi Kokoroko a pris jeudi un arrêté pour le moins curieux. En un seul coup, il met fin aux fonctions de 1192 directeurs de l'enseignement préscolaire et primaire dans les établissements publics du pays.
La décision du Prof Komla Dodzi Kokoroko, ministre des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat sera sans appel. 1192 directeurs d’établissements du préscolaire et primaire public sont mis en disponibilité.
Le ministre des Enseignements primaire, secondaire, technique et de l’Artisanat avertit les éducateurs que « tout enseignant qui s’inscrirait dans cette grève illicite s’expose à de lourdes sanctions ».
Après le ministre Gilbert Bawara de la Fonction publique, c’est au tour de son homologue Dodzi Kokoroko en charge des Enseignements primaires et secondaires de désavouer la grève de 48 heures prévue par la Fédération des syndicats de l’éducation Nationale (FESEN) à compter de ce mercredi 03 novembre 2021.
De tous les secteurs de la vie sociale de notre pays, celui de l’enseignement semble être le plus mouvant. Et c’est à raison. Le primaire, le secondaire de l’enseignement général comme technique et même professionnel, sont entre les mains d’une seule personne, le professeur agrégé de droit, Dodzi Kokoro, cumulativement avec la présidence de l’université de Lomé.
Dans une note circulaire, le ministre des Enseignements primaire, secondaire, technique et de l’Artisanat rappelle aux promoteurs d’établissements scolaires et centres de formations privés laïcs et confessionnels que les modalités de leur installation restent les mêmes.