Les togolais ne sont toujours pas situés sur la date exacte des prochaines échéances électorales en vue d’élire les députés et les gouverneurs des régions. Pourtant le parti au pouvoir Unir est déjà en mobilisation électorale alors qu’en ce moment leurs adversaires politiques se tiraillent sur la tenue ou non desdites élections.
Les partis d’opposition du Togo, à défaut de faire preuve d’efficacité pour parvenir à l’alternance à la tête du pays, sont tout de même très prompts à sortir des idées, les unes plus ingénieuses que les autres. Cela ressemble finalement à un concours de la meilleure idée politique comme la dernière proposition du CAR (Comité d’Action pour le Renouveau) pour des élections générales en 2025.
"Togolais à part entière et Togolais entièrement à part" était l'un des slogans débiles et crétin de l'ère du parti unique fasciste, le RPT, qui fut le cache-sexe malodorant de la dictature militaire du tyran Gnassingbé Eyadéma. Époque de triste mémoire où toutes les tares et la cancrerie se conjuguaient avec la politique du bouc émissaire, la haine, le lynchage public et médiatique, la xénophobie, le régionalisme, le tribalisme, la torture et le crime.
L’ancien nouveau parti unique et parti État, RPT-UNIR, qui domine exagérément la vie politique depuis 55 ans, hostile au changement, au progrès et aux valeurs de démocratie et d’alternance, a une curieuse conception de la démocratie.
Au Togo, l’affaire Bolloré fait grand bruit. Des réactions se multiplient. Au Front Citoyen Togo Debout (FCTD), l’on espère vraiment un procès en bonne et due forme.