Pendant que des chefs d’état-major de l’organisation intergouvernementale ouest-africaine réunis à Abuja travaillent sur un plan d’intervention militaire à Niamey, un ancien officier de l’armée gambienne prévient le président Adama Barrow sur les dangers que pourraient avoir une participation des Forces armées gambiennes.
D’après le site gambien d’actualités The Point, l’ancien officier à la retraite, le lieutenant-colonel Samsudeen Sarr, « implore », lit-on, le président Adama Barrow, ainsi que le haut commandement des Forces armées gambiennes.
En effet, il juge « risquée et malavisée » l’intervention militaire de la Cédéao envisagée au Niger pour rétablir le président Bazoum, donc une participation de l’armée gambienne ne serait sans conséquences.
Le lieutenant-colonel à la retraite et ancien commandant de l’armée nationale gambienne en veut pour preuve les conséquences graves de la participation des troupes gambiennes en 1990 au Libéria, à « la première force multi-ouest-africaine, le Groupe de surveillance de la Communauté économique de l’Afrique de l’Ouest ( ECOMOG) ».
A noter que les chefs d’état-major de l’organisation intergouvernementale ouest-africaine réunis à Abuja, travaillent déjà sur un plan d’intervention militaire à Niamey.
Mal venu. Ironie de l’histoire, c’est une force de la CEDEAO qui avait installé Adama Barrow dans ses fonctions après le refus du dictateur Yayah Djamé de concéder sa défaite.
Il est temps que l’Afrique arrête avec ce cycle de coups d’État. Tous les moyens sont bons pour décourager ces barbares putschistes et leurs suppôts qui en réalité ne sont pas les mieux placés pour redresser ce continent en mal de gouvernance depuis des lustres.