Mali-02 casques bleus tués et plusieurs autres blessés dans l’attaque de leur convoi
L’attaque, a indiqué la MINUSMA, est survenue sur l’axe Tessalit-Gao. Le convoi logistique a sauté sur une mine au passage de leur véhicule.
L’attaque, a indiqué la MINUSMA, est survenue sur l’axe Tessalit-Gao. Le convoi logistique a sauté sur une mine au passage de leur véhicule.
Il se rendait au chevet de sa femme hospitalisé à l’hôpital quand il a été assassiné, a indiqué vendredi la Mission de l’ONU au Mali.
Ces attaques sont attribuées aux combattants de la Katiba de Macina de Amadou Kouffa « dont plusieurs, parmi les auteurs, ont été formellement identifiés », souligne les autorités de Bamako.
L’on avait en effet espéré que le sommet extraordinaire de la CEDEAO, tenu à Accra le 04 juin dernier, allait être soldé par la levée de l’illégal et illégitime embargo imposé maladroitement par les dirigeants politiques de la CEDEAO, sous injonction manifeste de la France. Mais hélas, malgré les supputations, malgré les contacts multiples, malgré l’intrusion du Président du Togo, Faure Gnassingbé désigné de fait par les dirigeants maliens comme médiateur supplémentaire devant convaincre ses pairs de la nécessité de cette levée, les pesanteurs extérieures ont eu raison de ces bonnes intentions affichées ici et là.
Le carnage a eu lieu le dimanche 12 juin dernier. Les victimes se trouvaient « dans un campement non loin de la localité d’Izingaz (commune d’ihinita, cercle de tidermene, région de Menaka) », souligne le communiqué.
L’organisation intergouvernementale ouest-africaine « regrette » une décision des militaires au pouvoir au Mali intervenue pendant que « les négociations se déroulent encore, en vue de parvenir à un consensus. »
« La durée de la transition est fixée à 24 mois, pour compter du 26 Mars 2022 conformément à l’article 22 de la loi no 2022-001 du 25 février pour révision de la charte de la transition », indique le communiqué signé le colonel Assimi Goïta, président de la transition, faisant office de chef de l’État.
Qui bloque la levée les sanctions contre le Mali ? La CEDEAO est-elle libre pour le faire ? Les chefs d’Etat ouest africains sont tous d’accord pour dire que ces sanctions sont inefficaces, mais pourquoi ne les lèvent-ils pas immédiatement ? Les militaires aux affaires à Bamako, Conakry et Ouagadougou peuvent-ils réussir la transition ? Quelle est la durée de transition la plus raisonnable ?
… Pour priver les putschistes d’alibis. Si un coup d’État paraît invraisemblable au Ghana, au Cap-Vert ou au Sénégal, c’est parce que la démocratie, dans ces pays, a atteint un niveau de maturité tel que les problèmes les plus graves se résolvent autrement que par les armes, et que les militaires ne peuvent oser se substituer à l’élite politique.
L’information est tombée il y a quelques semaines comme pour faire ‘’Buzz’’. Mais il s’agit bien d’une réalité, celle de la volonté du Togo de jouer la médiation entre le Mali et la Communauté internationale. C’est un secret de polichinelle, les autorités togolaises ont depuis la prise de pouvoir par la junte au Mali exprimer leur proximité implicitement avec les nouvelles autorités. Ce n’est que la confirmation de cette promiscuité qui a été dévoilée après la visite du Ministre malien des affaires étrangères, Abdoulaye Diop au Togo.